23/02/2012
Vosges : Fabien Niezgoda, candidat des écologistes aux législatives
Fabien Niezgoda fait connaitre dans un communiqué de sa candidature pour représenter les écologistes à l'élection législative sur la deuxième circonscription en Déodatie.
« La Déodatie, comme tant d'autres territoires français, est aujourd'hui plongée dans la crise. L'écologie politique est donc plus que jamais à l'ordre du jour. D'aucuns pensent que l'écologie est un luxe qui doit s'effacer sous prétexte que l'heure est grave ? Au contraire, c'est précisément parce que l'heure est grave que notre société ne peut plus s'offrir le luxe d'ignorer l'écologie.
En effet, seuls les écologistes ont sonné l'alerte, depuis longtemps, à propos des racines de la crise qui nous frappe, et seuls les écologistes continuent à les mettre en lumière, quand les partis traditionnels de gauche comme de droite s'aveuglent en invoquant de façon obsessionnelle la croissance et sa relance. Pour résoudre vraiment la crise sans prendre le risque de sa répétition aggravée, il faut être conscient de l'impasse dans laquelle nous a menés un modèle économique fondé sur la ponction croissante des ressources et sur l'accumulation du capital. Mes rencontres, mes lectures et ma propre réflexion m'ont amené à souhaiter un autre modèle, à le promouvoir et à le partager auprès de mes concitoyens.
C'est nécessairement des initiatives locales, émanant du territoire, que viendra la construction d'une société plus durable et plus juste. Les nombreux citoyens déjà engagés dans cette tâche ambitieuse et enthousiasmante qu'est la transition écologique de la Déodatie ont besoin d'élus qui travaillent dans le même sens qu'eux, et tout simplement d'élus qui soient des leurs.
C'est pourquoi j'ai l'honneur d'annoncer ma candidature à la députation dans la 2e circonscription des Vosges. J'y représenterai le Mouvement Ecologiste Indépendant, soutenu par Europe-Ecologie-Les-Verts dans le cadre de l'accord conclu entre les deux partis écologistes. Afin de faire vivre localement ce partenariat, ma suppléante sera Diane François, jeune militante d'EELV originaire de Senones. Ce rassemblement des forces écologistes de la Déodatie, nous l'élargirons au cours des cent prochains jours, pour associer une majorité de citoyens à notre projet et construire ensemble une véritable alternative. »
Fabien Niezgoda
18/02/2012
France : En cas de victoire, Jack Lang vise le perchoir !
Candidat PS dans la deuxième circonscription des Vosges, Jack Lang a accordé une longue interview exclusive à La Girafe d'Avison-Autrement. Jack Lang assure de son soutien total à François Hollande, dont il ne doute pas un instant de l'élection à la présidence de la République.
Après des législatives favorables, Jack Lang briguera la présidence de l'Assemblée Nationale.
La Girafe : Voici maintenant plus d'un mois et demi que votre candidature aux législatives est officielle. Lorsque l'on évoque encore un parachutage est-ce que cela vous agace ?
Jacques Lang : Non, cela m'amuse, car c'est totalement imaginaire. D'ailleurs, c'est quoi un parachutage ? C'est lorsque le bureau central d'un parti impose aux forceps un candidat sur un territoire auquel il est totalement étranger. Telle n'est pas ma situation ! Ce sont les militants de la circonscription qui m'ont appelé. J'ai été sollicité et honoré par cette demande. Ce n'est pas une décision nationale, mais un appel de la base. Faut-il le rappeler, je suis né à Mirecourt.
Je suis totalement Lorrain, jusqu'au bout des doigts. En Lorraine, j'ai réalisé mes études, travaillé dans l'enseignement... Tenez d'ailleurs, je rencontre souvent et avec plaisir de mes anciens élèves. Vosgien, je le suis de naissance et d'esprit.
Les Vosges sont mon paysage intérieur. Ministre, j'ai favorisé à Saint-Dié avec Christian Pierret la création d'un IUT, d'une école d'ingénieur.... J'ai soutenu le projet d'achat des vitraux de la cathédrale, une des plus belles commandes du genre... J'ai beaucoup aimé aussi travailler avec Philippe Seguin à Épinal. C'était un homme de qualité. J'ai réussi à faire classer le magnifique théâtre de Mirecourt. Ministre à l'Education-Nationale, j'ai créé au moins 400 postes. Aujourd'hui, que chacun vienne rendre compte des actes. Je ne tombe pas de Vénus ou de Mars !
L.G : Comment va se composer votre équipe de campagne ?
J. L : Je veux notamment près de moi, une personne d'avenir. Il nous faut créer une dynamique pour une certaine forme de reconquête du pluralisme politique. Il est anormal que dans les Vosges, quatre députés sur quatre soient issus de l'UMP... Je veux rendre au PS ce qu'il m'a donné. Autour de moi, j'ai mes amis... Christian Pierret bien sûr, j'ai mon directeur de campagne, Jacky Homel, mais aussi les militants qui font un travail remarquable. Je constate une détermination sans faille... Les appuis sont forts et enthousiastes ! Un comité de soutien pourra se former... Et, pas forcement rien qu'avec des socialistes, d'autres venus de bords politiques différents sont bienvenus.
L.G : Vous avez déjà rencontré pas mal de gens, pris la température de la situation économique et sociale du secteur, quel est votre sentiment ?
J.L : La région est une grande victime de la désindustrialisation. Le programme de François Hollande prévoit un changement radical de méthode. Il y a des propositions, des mesures pour la formation et l'éducation. La situation est attristante. Depuis 2002, l'État a détruit en France cent cinquante mille postes. Jamais on n’a autant maltraité avec une telle violence l'Éducation Nationale. On l'a brisée, cassée, sacrifiée ! Détruite au-delà de l'imaginable ! La Déodatie rejoint les souffrances rencontrées au plan national. Mais, je suis un optimiste inoxydable ! Il y a des initiatives originales à suivre. Il nous faut recréer un tissu industriel. Les élus ont de l'imagination pour avancer dans le bon sens.
L.G : À ce propos, que pensez-vous du projet Nova América lancé par Christian Pierret ?
J.L : Il faut ce genre de projets qui portent loin et qui redonnent la fierté, la passion ! On est jamais assez ambitieux pour le territoire, et aussi cette idée d'université de géographie, elle entre en ligne droite avec le Festival de Géographie. Ma candidature est celle de l'espoir, je souhaite être une chance pour les Vosges. De par mon expérience, les contacts que je peux avoir... Je ne viens pas ici prendre la place de quelqu'un. Il y a un candidat UMP c'est Gérard Cherpion. Je ne suis pas contre sa personne. Mais contre des idées, et une certaine politique. Si je ne suis pas là pour apporter un plus, alors je ne sers à rien... Je veux apporter un rayonnement.
L.G : Si François Hollande est élu comment envisagez-vous la suite ?
J.L : Nous entrerons alors dans une aire nouvelle avec davantage de pouvoirs pour les collectivités territoriales, ce sont les plus proches des gens. Avec une Assemblée Nationale qui retrouvera son pouvoir, sa raison d'être. J'ai envie d'être l'un des acteurs du renouveau du parlement. C'est une ambition qui rejoint une volonté d'innovation. Je ne suis pas candidat à un poste de ministre. Il faut refonder notre république. Et, là pourquoi pas, je me verrais bien à la présidence de l'Assemblée Nationale ! Attention, je ne m'y désigne prétendant de droit, comme ont pu le faire certaines personnes. Je me soumettrai au vote bien évidemment...
L.G : Et, si Nicolas Sarkozy est le gagnant de la présidentielle ?
J.L : Je ne suis pas un antiSarkozy primaire. Il faut être honnête, ce qui a été appelé l'ouverture, c'est soldé par un échec, à part peut-être pour Martin Hirsch, un cas particulier. La réélection de Nicolas Sarkozy est pour moi inimaginable ! Cette présidentielle va prendre la forme d'un référendum, un oui ou un non au président sortant pour un nouveau mandat. On ne peut pas dire que tout a été raté. La révision constitutionnelle était importante et je ne regrette pas d'y avoir participé. Mais globalement... la précarité, la pauvreté prospèrent. L'injustice sociale devient insupportable. Quelles que soient les qualités d'énergie et de courage de l'actuel président.
L.G : Puisqu'il est question de la présidentielle, que pensez-vous de chasse aux signatures de Marine Le Pen ?
J.L : Je n'ai vraiment aucune sympathie pour les idées de Mme Le Pen, son programme est un désastre absolu. Mais, vu qu'elle représente environ 15 à 16 % des voix des votants, si elle n'était pas candidate, ce serait une anomalie qui laisserait un sentiment de malaise. Cela dit, le PS ne va tout de même pas demander à ses élus de fournir des signatures à quelqu'un d'autre qu'à son candidat. C'est logique...
L.G. : Jack Lang, si vous êtes élu résiderez-vous en Déodatie ?
J.L : Tout à fait ! D'ailleurs, je visite et je suis à la recherche d'un appartement où je me sentirais bien.
L.G : Aurez vous une permanence ?
J.L : Bien sûr ! Pendant la campagne ce sera dans les locaux de la permanence du PS à Saint-Dié-des-Vosges.
L.G : Et pour la suite ?
J.L : La suppression du cumul des mandats renforce la démocratie. Si l'on est ministre, on doit l'être à 100 %. On se doit lorsque l'on est élu de se dédier à l'État ou à sa mairie en totalité. Un député doit l'être à part entière. Il doit défendre l'intérêt national et celui de sa circonscription. Ce changement voulu par François Hollande sera révolutionnaire. Pour le moment, je vais vers les gens, je prends le temps de les rencontrer, de bien m'imprégner de la circonscription. J'aime écouter. Et, vous savez, je suis heureux d'être ici. La moitié de ma vie jusqu'aujourd'hui est Lorraine, c'est une sorte de retour aux sources. Je suis accueilli avec beaucoup de gentillesse. Cela transcende les frontières politiques. Il va falloir redonner courage, rendre de la confiance... Il faudra travailler main dans la main avec Hollande pour le plus large consensus politique possible. Ouverture, tolérance, écoute, rassemblement...Y compris pour les élus qui ne seront pas de la majorité. . Il faut être capable de faire naître des ondes positives ! Nous sommes dans un pays qui a tout pour réussir. Il faut donner l'envie d'avoir envie !
Propos recueillis par JTH
Clic, clac, au fil de ses rencontres, photo avec Jack !
16/02/2012
France : à propos de la TVA sur les livres
Le service de presse du député, Gérard Cherpion, fait savoir que dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, actuellement en discussion à l'Assemblée Nationale, un amendement permettant le retour à une TVA à 5,5 % sur les livres a été débattu. « Considérant que le livre est un vecteur culturel important, et comme il s'y était engagé auprès des libraires, Gérard Cherpion a voté cet amendement... » Et, de jeter une pierre dans le jardin du candidat PS aux législatives sur la deuxième circonscription des Vosges. « Jack Lang était comme à son habitude absent. »
11/02/2012
Vosges : Le délégué UMP, Christian Hollard pas du tout sur la même voie que Jack Lang
Christian Hollard, délégué UMP de la 2e circonscription n'apprécie pas du tout les récentes déclarations de Jack Lang rapporté par le quotidien vosgien sur sa volonté de pérenniser la ligne T.G.V, Paris-Saint-Dié. Dans un communiqué à Avison Autrement, Christian Hollard enfonce le clou « Il est bon de rappeler que la ligne fonctionne depuis plus de 5 ans... et sans M. Lang. Après avoir oublié les Vosges depuis l'époque des trains à vapeur (Journal satirique hebdomadaire français), M. Lang fait état de fausses rumeurs pour susciter des inquiétudes en Déodatie à seule fin de soulever des problèmes qui n'existent pas, mais que lui seul pourrait résoudre...! » Christian Hollard estime notamment encore qu'il s'agit « d'un comportement à des fins purement électoralistes... »
Vosges : A propos de l'augmentation de la TVA sur le livre
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31/01/2012
Vosges : Xavier Bertrand, à Plainfaing
Au vu du nombre de gardiens de l'ordre et de véhicules qui cernaient en début de soirée tout le secteur de la salle des fêtes de Plainfaing, il était évident que l'on attendait une personnalité connue. Environ 750 personnes, élus et simples citoyens avaient fait le déplacement jusque-là pour y rencontrer et entendre le ministre de l'Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand. Il faut reconnaitre que ce n'est pas tout les jours qu'un ministre passe par là. Encore que, depuis un moment, on se bouscule un peu au portillon des Vosges. La réunion publique programmée à 19 heures prenait du retard.
Comme on ici, c'est le matin que l'on s'ennuite ! Au cours d'une journée bien remplie, le ministre du Travail s'était rendu à la Croix aux Mines, chez Schappe- Techniques où il s'est penché sur les métiers du textile. Force est de constater que la filière peut tirer son épingle du jeu de la concurrence mondiale, lorsque comme chez Schappe-Techniques, elle sait évoluer. L'entreprise exporte environ 70 % de sa production. Des fils dont la qualité sécurisante a même conquis les États-Unis. Dans la foulée de son déplacement, Xavier Bertrand grimpait vers les pistes enneigées de la Bresse où l'attendaient bien sûr les locaux de l'étape, dont François Vannson, député de la troisième circonscription et auteur d'un rapport sur les emplois saisonniers.
Visiblement content de sa journée, le ministre, accompagné du député de la deuxième circonscription, Gérard Cherpion, arrivait enfin pour se réjouir de voir tant de monde. Une bonne occasion pour fustiger les sondages défavorables. « Est-ce que ce sont les sondages qui font l'élection ? Je suis impressionné, la mobilisation, elle est là ! Merci... Je suis venu aussi pour savoir ce que vous avez en tête ! » Xavier Bertrand brossait son monde dans le sens du poil. « Les Vosgiens, les Vosgiennes aiment le travail ! » Difficile de contredire !
Le ministre a goûté et partagé les fameux bonbons de la confiserie des Hautes-Vosges à Plainfaing. Une entreprise fleuron
Une excellente entrée en matière, pour évoquer la loi Cherpion, sur le CSP (Contrat de sécurisation professionnel), destinée à favoriser l'apprentissage. Le dispositif mis en oeuvre par le député vosgien permet aux apprentis de bénéficier des réductions identiques à celles qui sont apportées aux étudiants de l'enseignement supérieur. On cite, en exemple, les accès aux restaurants, hébergements universitaires... D'autres avantages dans des domaines culturels et sportifs sont offerts. Une carte d'étudiant des métiers conforte les jeunes dans leurs démarches. Des mesures d'exonérations de charges vont en direction des entreprises invitées à prendre l'alternance comme atout majeur. Coup de projecteur et coup pouce avant la période électorale « Ce n'est pas rien ! Il faut tout de même expliquer que Gérard Cherpion, c'est quelqu'un qui a donné son nom à une loi ! »
De parachutage, il fut aussi beaucoup question. Xavier Bertrand n'en loupe pas une pour égratigner Jack Lang, candidat PS aux prochaines législatives. « Quand on lui a dit, il y a peut-être un poste dans les Vosges, lui qui habite Paris, juste à côté, il a compris place des Vosges ! » Presque toute la salle (sauf quelques observateurs d'un autre bord politique) se marre et applaudit. Les gens sont détendus, le ministre aussi. Bilan de l'action présidentielle sur 4 ans et demi, Xavier Bertrand enfonce le clou. « Il faut bien vous dire que depuis 2007, il a été méné une action sans pareille pour protéger les Français et la France ! »
Les présidentielles ? Xavier Bertrand n'a pas non plus de cadeaux pour le candidat PS, François Hollande « Pour chacune de ses propositions, il y a impôts supplémentaires... La cible programmée des socialistes c'est la classe moyenne... Les vérités sont bonnes à dire... l'impôt c’est dans l'ADN socialiste... »
Cliquez dans l'angle qui se soulève et retrouvez les photos en plus grand format et diaporama, colonne de droite.
Xavier Bertrand met l'accent sur une conjonction de difficultés à résoudre sans attendre d'autres échéances. « Les élections, elles se feront dans une crise sans pareille, il s'agira là d'une élection hors normes... Nous ne sommes pas embarrassés par les idées de gauche... Comme l'a dit Martine Aubry, quand c'est flou c'est qu'il y a un loup ! » Un échange de questions réponses avec la salle concluait la soirée officielle qui se poursuivait à bâtons rompus autour d'un pot partagé avec le ministre. Xavier Bertrand n'avait pas terminé sa journée. Le ministre a souhaité se rendre à l'hôpital Colmar pour y saluer les urgentistes.
15/01/2012
Vosges, législatives 2012 : Jack a dit !
Le tourbillon médiatique provoqué par l'annonce sur la deuxième circonscription des Vosges de la candidature de Jack Lang aura surpris plus d'un observateur. Il faut dire que caméras, objectifs gros comme des roues de trottinette, micros... ont débarqué en force de France et de Navarre. Certains, à qui mieux mieux, jouant sans gêne des coudes pour tenter de faire la pige aux locaux, beaucoup moins énervés.
Il s'agissait pour l'ancien ministre de la Culture de tester le climat, cela au cours de rencontres avec les habitants et différents acteurs du développement local. Sans oublier les militants PS dont l'approbation pour les prochaines législatives est maintenant officiellement validée par le bureau national du Parti Socialiste.
Reste à savoir ce qu'en pensent les électeurs appelés à aller voter... On en est pas là, puisque pour le moment du côté des urnes, le calendrier électoral indique en premier lieu les présidentielles. Mais le débat intéresse. Parachutage ? Que nenni ! Jack Lang réfute le terme et voit plutôt là un retour aux sources. Certes, l'homme politique a assez roulé sa bosse pour se douter qu'il ne fait pas ici effet de fils de prodigue et qu'il se doit de convaincre. Si au vu de ses premières prises de contact le baromètre de popularité déodatien de l'ancien maire de Blois affiche plutôt au beau fixe, on ne navigue tout de même pas dans l'anticyclone.
L'effet de surprise passé, les réactions contre la venue de Lang se sont finalement fait entendre après coup. Certains, ayant même la dent dure, estimant (pour les plus gentils) qu'il ne s'agit là que d'opportunisme et d'une installation inopportune, notamment à cause de bruits de casseroles. Côté opposition tout naturellement, on se montre assez sévère. Mais pas seulement. Pas mal de monde assurant se situer de à Gauche aurait préféré l'investiture de quelqu'un du coin, de plus jeune et qui aurait toute connaissance du tissu social, industriel... Des noms ? Jean-Marie Lalandre et Étienne Pourcher sont les plus souvent cités.
Jack Lang, ici en conférence de presse au Bureau à Saint-Dié-des-Vosges.
« J'ai répondu à une demande qui m'a été adressée par Christian Pierret et j'ai aussi répondu aux militants, ce sont eux qui se sont tournés vers moi... Je sais parfaitement que ce n'est pas la circonscription la plus facile... Nous en avons discuté avec Mme Aubry... J'aurais pu me présenter dans un secteur clairement marqué à gauche. Mais, ici, je me sens un peu chez moi... Je ne débarque pas de Vénus... Je suis né dans les Vosges. Il existe une légitimité locale... »
Des élus étaient venus rencontrer Jack Lang
Comment Jack Lang voit-il la Déodatie ? « En arrivant ici, j'ai été très touché, je dois même le dire ému. La ville de Saint-Dié-des-Vosges est devenue magnifique, je l'ai connue il y a quelques années, elle a été transformée. Je me considère déjà au service des habitants de l'ensemble de la circonscription... Si je peux faire avancer des dossiers, je le ferai... À propos de l'élection, je l'ai dit, cela ne sera pas facile, mais mes chances ne sont pas minces. J'ai du respect pour Gérard Cherpion, ce n'est pas lui spécifiquement que je viens battre, mais des idées... »
07/01/2012
Législatives : Jack Lang parachuté en Déodatie
On n’a pas vu arriver l'avion, peut-être, pour certains, tout juste entendu ronronner le bruit des moteurs. Un parachute PS vient de créer une certaine surprise en s'ouvrant au dessus de la deuxième circonscription des Vosges, actuellement détenue par le député UMP Gérard Cherpion. Voilà que Jean-Marie Lalandre, candidat PS, dernièrement légitimé se voit maintenant contraint de laisser sa place à Jack Lang !
Christian Pierret ici aux côtés de Jean-Marie Lalandre a annoncé officiellement l'arrivée de Jack Lang dans les Vosges.
Même si la nouvelle officiellement tombée samedi 7 janvier à Saint-Dié-des-Vosges avait été quelque peu déflorée, l'annonce bouscule le microcosme politique déodatien. « Je m'étais préparé depuis deux ans à être candidat. Et, j'avais été investi avec 76 % ! Seulement, nous avons découvert qu'une loi votée en catimini en mai 2011 me rend inéligible... »
De fait, l'article 1 du dit texte indique les données sans ambiguïté alinéa 21 que pour les communes de plus de 20 000 habitants sont exclus : « Les directeurs généraux, directeurs généraux adjoints et directeurs des établissements dont l'organe délibérant est composé majoritairement de représentants de collectivités territoriales, groupement de collectivités... » Cadre territorial, directeur du CCAS de Saint-Dié-des-Vosges, Jean-Marie Lalandre ne peut donc être candidat.
« J'aurai pu feindre ignorer ce problème, et aller aux élections, puis contester, mais quel intérêt ? Il faut être honnête avec les gens... Cela dit, je m'étonne, car je ne vois pas en quoi un directeur de CCAS est un danger pour la République ! Maintenant, je ne vais pas me mettre au bord de l'eau et pleurer... Que faire ? Il y avait encore la possibilité que je démissionne et que je renonce à mon revenu pendant un an... On ne quitte pas un emploi de cette façon... » résume Jean-Marie Lalandre qui l'a saumâtre en travers de la gorge.
La loi demeurant la loi, Christian Pierret ayant décliné l'offre, c'est donc finalement Jack Lang, contacté par le maire de Saint-Dié-des-Vosges qui a accepté le challenge « C'est loin d'être gagné d'avance ! », mesure le dirigeant de la section PS déodatienne, Claude Buchoud. Lequel se réjouit néanmoins « d'une décision commune sans ambiguïté ! »
Jack Lang connaît bien la Déodatie pour y être venu plusieurs fois. Photos à l'appui !
Une assemblée extraordinaire des militants locaux aura finalement servi de piste d'atterrissage à l'investiture de l'ancien ministre de la culture, né à Mirecourt le 2 septembre 1939.
« Les militants ont accepté à l'unanimité, aucune réaction négative ! »
« Jack Lang va créer un mouvement... » estime Christian Pierret, à qui le candidat Lang a confié son sentiment par téléphone. « ... Je ne choisis pas la facilité, je choisis de me battre ! »
Mais, comme dit aussi, le maire de Saint-Dié-des-Vosges, pour le PS, dans un premier temps, il y a un autre objectif. « Il faut déjà gagner les présidentielles ! » De son côté, Jack Lang a annoncé sa venue à Saint-Dié-des-Vosges, dès le début de cette semaine.
06/01/2012
Vosges : Jeanne d'Arc reçoit Nicolas Sarkozy
Depuis Charles de Gaulle en 1961, aucun chef de l'État n'avait fait halte à Domrémy pour y honorer la mémoire d'une jeune femme illettrée qui lors de son procès se définissait elle-même, comme « une pauvre fille qui ne savait ni monter à cheval ni mener la guerre ».
Bien des gens s'accordent à faire fi des esprits chagrins. Les procès d'intentions manquent singulièrement de panache. Il est toujours facile à qui s'en arroge le droit de lancer des petites phrases assassines lorsqu'un dirigeant prend telle, ou autre décision.
La venue de Nicolas Sarkozy à Domrémy, pour y marquer le 6 janvier 2012, le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne-d'Arc et mettre sur orbite une année de célébrations orchestrées dans les Vosges et plus généralement en France, est apparue à la plupart des gens comme tout simplement normale. Certes, on honore ses saints comme on les connait. Chacun imagine bien qu'en construisant son agenda, le Président de la République aura trouvé là une excellente entrée dans cette année électorale 2012. Mais, si le chef de l'État avait ignoré l'événement, que n'aurait-on pas entendu alors ?
Accompagné, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Gérard Longuet, du ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand, de la ministre chargée de l'apprentissage et de la formation Nadine Morano, le président de la République dévoilait une plaque à la mairie de Domrémy et signait le livre d'or avant de découvrir la maison natale et à huis clos l'église où fut baptisée Jeanne .
La maison de Jeanne d'Arc
Là où fut baptisée Jeanne
Accueilli en ces lieux, par l'évêque du diocèse du Saint-Dié, Mgr Jean-Paul Mathieu, le Président de la République aura très certainement ressenti l'atmosphère simple, digne, mais forte à la fois qui s'en dégage.
À Vaucouleurs, en Meuse cette fois, la Porte de France, la crypte castrale, le musée municipal, entraient dans le parcours des lieux johanniques. Nicolas Sarkozy s'entretenait aussi avec des spécialistes de l'histoire de Jeanne d'Arc.
« C’était il y a 6 siècles. Par cette froide journée de janvier 1412, alors que la Meuse était prise par les glaces, une humble famille de laboureurs fêtait la naissance d’un cinquième enfant ; une petite fille que ses parents ont baptisée du nom de Jeanne. Je crois très important pour l’idée que nous nous faisons de la nation française d’honorer la mémoire des personnages qui, au travers de notre histoire, ont à ce point marqué l’identité de notre pays et ont une telle place dans le cœur de chacun de nos concitoyens. En cet hiver 1412, la France, peut-être comme rarement dans son histoire, était sur le point de s’effondrer et de disparaître, de disparaître à jamais. La France était envahie, la France était divisée, la France était livrée aux pillards, aux bandes armées. L’œuvre lente et patiente de construction nationale qui avait mobilisé l’énergie de tout un peuple et dix-sept générations d’une même dynastie depuis l’an Mille, semblait condamnée... » dira Nicolas Sarkozy devant quelque 800 personnes installées dans le gymnase du collège de Vaucouleurs. Et, le chef de l'État notamment d'ajouter : « J’ai voulu venir, en tant que chef de l’État, à Domrémy et à Vaucouleurs, parce que c’est ici que tout a commencé. J’aurais pu aller à Orléans, avec plaisir. J’aurais pu aller à Chinon, j’aurais pu aller à Reims, j’aurais pu aller ailleurs. Mais c’est ici que tout a commencé, que Jeanne plonge les racines de sa propre histoire... Le 30 mai 1431, Jeanne, la tête rasée, était conduite au bûcher... Un quart de siècle plus tard, la quasi-totalité de la France était redevenue française... »
Le chef de l'État a rencontré des collégiens des classes de cinquième et sixième.
On ne refera pas l'Histoire. « La France n’est pas une page blanche. La place de Jeanne d’Arc n’était donc pas dans la légende dorée, mais dans l’Histoire de France. Pour l’Église, Jeanne est une sainte. Pour la République, Jeanne est l’incarnation des plus belles vertus françaises et pour la République, Jeanne est l’incarnation du patriotisme, le patriotisme qui est l’amour de son pays sans la haine des autres et, ici, on sait parfaitement ce que cela veut dire le patriotisme, l’amour viscéral pour la France sans la haine des autres. Car Jeanne aime la France, mais elle ne hait personne. Ici, on aime la France et on veut être ami avec tous ses voisins. Jeanne n’appartient à aucun parti, à aucune faction, à aucun clan. »
En déplaise à Marine Le Pen et à son père, si le FN a après tout bien le droit d'honorer la Pucelle d'Orléans, Jeanne d'Arc n'est pas sa chose, Jeanne, la Vosgienne qui aimait la France est tout simplement à l'Histoire.
À Domrémy et sur la plaine inondée par les averses des jours précédents, le ciel s'était dégagé des nuages menaçants. Mais de là penser qu'il s'agissait là un bon coup de pub du Président du Conseil Général qui s'en amusait « On prétend souvent que dans les Vosges c'est Poncelet qui fait la pluie et le beau temps ! » il faudrait quand même être de sacrées mauvaises langues !
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11/12/2011
Saint-Dié des Vosges : Christian Pierret dédicace son livre
Après en mai de cette année, son livre intitulé aux Éditions Prospero « Pour une social-démocratie décomplexée », Christian Pierret, dont la candidature à l'investiture du PS, pour une représentation aux présidentielles, n'a pas été avalisée par ses pairs, frileux à bousculer leur calendrier maison, a repris la plume pour réactualiser l'ouvrage.
Dans la série Acteurs de la société, du même éditeur, « France 2012, refusons le déclin » vient donc de paraître (12,50 €) en librairie. Le titre donne le ton, le propos est politique. Le lecteur y puisera matière à réflexion sur un choix de société à définir par le vote de 2012. Pour une victoire de son parti, Christian Pierret n'y va pas par quatre chemins. « Cela suppose que le PS réalise, enfin, sa mue sociale-démocrate. C'est le dernier essai. Après 2012, si la gauche échoue, il n'y aura pas de 2017, il y aura la déshérence de la politique. Le constat peut paraître sévère. Pourtant, c'est de cette lucidité que partira le redressement de la France. » Le maire de Saint-Dié-des-Vosges coiffait dimanche matin sa casquette d'écrivain pour rencontrer son public à la Maison de la Presse de la rue Thiers de sa ville. On ne sait pas si Père-Noël a lu le livre de Christian Pierret, ni si cela est le cas, ce qu'il en pense, mais de dédicace en dédicace, visiblement, il en transportera des exemplaires dans sa hotte !
Blog de l'auteur : http://www.christianpierret.net/
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06/12/2011
France : à propos de l'augmentation de la TVA sur le livre
La hausse de la TVA sur la vente du livre ne fait pas l'unanimité dans les rangs politiques, tant s'en faut. Christian Pierret, président de la FMVM, maire de Saint-Dié-des-Vosges donne son sentiment dans un communiqué dont voici le contenu.
« Nous sommes tous conscients aujourd’hui de l’urgence d’une maîtrise rigoureuse des déficits et de la nécessité de mesures fortes face à la crise. Encore faut-il que celles-ci soient justes. Le passage de la TVA de 5,5 % à 7 % sur le livre, et la volonté de mettre fin au prix unique du livre, décidé en 1981, est non seulement inefficace, mais réellement injuste.
Le Syndicat de la Librairie Française révèle que l’application de cette mesure coûtera plus cher à l’État qu’elle ne rapportera vraiment. Dans le même temps, ce sont 10 à 15 % de nos librairies indépendantes qui seront très fragilisées par cette mesure, des dizaines d’entre elles sont même vouées à disparaître sous l’effet de ce dispositif.
Il est donc clair que l’impact sur les librairies, et ce qu’elles représentent en termes d’animation et de vivacité du commerce de proximité et plus largement de nos territoires, est particulièrement négatif.
Mais au-delà, ce projet est un mauvais signe, décourageant, envoyé aux Français, de toutes opinions politiques, dont la conviction est que la culture, l’éducation et le savoir ne peuvent entrer dans le champ classique du marché, qu’ils constituent un rempart inestimable contre toutes les formes d’obscurantisme et d’extrémisme. Plus que jamais, le livre n’est pas un produit comme les autres !
Le président de la FMVM, Christian Pierret, ancien ministre, maire de Saint-Dié-des-Vosges, s’associe pleinement à la démarche des libraires indépendants et d’Hervé Gaymard qui a porté un amendement pour sortir le livre de la hausse de la TVA. »