Bruyères : Meeting de soutien à Nicolas Sarkozy. (19/04/2012)

Que se passait-il donc mercredi soir pour qu'autant de voitures et même un bus soient stationnés à proximité de la salle polyvalente de la ville ? Un concert de notre Johnny national ? Une finale de la Star-académie ? Yannick Noah de retour sur un terrain de tennis ? Que nenni, rien de tout cela. 

Sur les coups de 19 h 30, la présence de Véronique Mathieu, députée européenne, de Michel Heinrich, député-maire d'Épinal, de Jean-Jacques Gaultier député la Plaine, de François Vannson, député de Remiremont, président de la fédération UMP vosgienne, du maire de Bruyères, Alain Blangy, entouré de tout un aréopage d'élus et responsables dont le sénateur Jackie Pierre indiquait que l'on attendait une personnalité. 

 

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Un peu en retard sur l'horaire prévu, et sortant de la voiture du député de circonscription, Gérard Cherpion qui était allé le chercher en gare d'Épinal, apparaissait Gérard Longuet. 

Accueil de star, c'est sous les applaudissements soutenus d'environ cinq cents personnes que le ministre de la Défense faisait son entrée. Et, de serrer des mains, autant que faire se peut, un petit mot au passage à des gens connus, une bise ci, un sourire par là... Le meeting de soutien au président candidat, Nicolas Sarkozy pouvait commencer. 

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Honneur au premier magistrat de la cité de l'Avison, Alain Blangy prenait la parole pour exprimer toute sa conviction de la nécessité de délaisser le vote protestataire pour soutenir : « Le seul candidat qui peut rendre la France plus forte ! » 

François Vannson y allait d'un credo et martelait toute sa foi en la victoire de Nicolas Sarkozy « Je crois ! ». Pour Jean-Jacques Gaultier, la France vit actuellement « un moment particulier », et mieux vaut « Etre responsable dans le futur que populaire dans l'instant ! »

De bonne guerre, les petites métaphores chargées d'acide et phrases assassines décochées sur François Hollande sans oublier au passage quelques autres amis du PS ont régalé le public invité à porter la bonne parole sarkosiste « Tenez bon ! »

Les sondages mitigés sont considérés comme de bons gros boomerangs destinés à exploser au nez du « présomptueux » Parti Socialiste. Michel Henrich voit en Nicolas Sarkozy, l'architecte « d'un vrai projet pour la France... Il est le seul candidat capable de porter très haut la voix de la France... »

Très en verve, Gérard Cherpion haranguait l'ensemble des participants au meeting. « Vous êtes, nous sommes, le peuple de France, responsable, engagé pour les valeurs que nous partageons, celles de la grandeur de la France, de la responsable, du courage ! Ce courage qui n'est pas de dire oui à chaque sollicitation, mais de savoir dire non. Non à la démagogie, non aux fausses promesses... Non à l'assistanat, non à la libéralisation de la drogue, non au vote des étrangers non communautaires, non au laxisme, mais oui à l'effort, oui à la valeur travail, ou à la solidarité!... »

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À propos de François Hollande, le député de la deuxième circonscription vosgienne, s'en referait à plusieurs citations balancées au vitriol par quelques éléphants du PS, pour le moins pas très gentils envers leur candidat. Le député mettait encore en avant le bilan de François Hollande « ... Vous avez devant vous Docteur Hollande ou Mister Hyde... En quatre ans, il a surendetté la Corrèze!... Aucune vision européenne, aucune vision du monde...»  A contrario, Gérard Cherpion salue et admire chez Nicolas Sarkozy « ... sa vigueur, sa ténacité, son expérience internationale, son sens de l'exercice des responsabilités, son courage... » 

Décidément incisif, mais les sympathisants étaient là pour entendre cela, le parlementaire évoquait l'époque mitterrandienne. «... Alors pas de leçons, Mesdames et Messieurs les socialistes... par contre, quel président a voulu la transparence des comptes de la Présidence en ouvrant les portes de l'Élysée chaque année à la Cour des comptes ? Nicolas Sarkozy ! Quel président a confié la présidence de cette même Cour des comptes à un socialiste ? Nicolas Sarkozy ! ... Et que la commission des finances de l'Assemblée Nationale serait présidée par un socialiste, Nicolas Sarkozy !  La critique, toujours la critique, le mensonge qui, même s’il est répété de nombreuses fois ne fait jamais une vérité ! »

 Crise économique oblige, les mesures de réduction des dépenses publiques étaient mises en avant. «... Souvenez-vous de cet été 2008 où la faillite de Lehman Brothers a été le déclencheur de la crise financière mondiale. Qui a immédiatement réagi en tant que Président de la République et Président de l'Union Européennen, c'est Nicolas Sarkozy... Il a montré ses capacités d'analyses, sa réactivité, sa force de conviction et d'entrainement des dirigeants européens. Aucune banque française n'a été mise en faillite et personne n'a perdu ses économies. Quel autre pays européen a pu maintenir le niveau des retraites et même les augmenter de 3 milliards d'euros sur cette période ? Aucun.... »

Gérard Cherpion en rajoutait une couche en rapportant un propos peu flatteur de Laurent Fabius à propos du candidat Hollande.

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Venu témoigner de son expérience auprès du « patron » Sarkozy, le ministre de la Défense avait une pensée pour Philippe Seguin. Instant d'émotion. L'homme était apprécié, le politicien Seguin respecté.

Gérard Longuet voit la Lorraine comme le balcon de la France sur l'Europe. Sans revenir sur les réformes engagées par le président de la République, ( Michel Heinrich s'en était chargé au cours de son propos ), Gérard Longuet pointait du doigt, visiblement à l'aise avec la Défense, « La lucidité dans l'analyse, le courage au moment de l'action, l'habilité dans la mise en oeuvre...la fierté d'être français. » Un peu... longuet dans son développement de l'utilité et de la qualité de l'Armée Française, le ministre donnait encore dans le compliment. 

Gérard Longuet comparait le 1er tour de la présidentielle à un coup d'oeil dans le rétroviseur « Depuis 5 ans, rien ne nous a été épargné... » Et, le second tour comme comme « un passage majeur vers l'avenir, à chacun de choisir ! ».

Les militants de  «La France Forte » de Nicolas Sarkozy savouraient les arguments servis comme pain béni. Tout le monde debout, sur un petit nuage tricolore, pour chanter l'hymne national ! 

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