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15/02/2009

Bruyères : pétition pour un timbre

drapeaux français et américain [1].jpg
Beaucoup de monde aura déjà entendu parler de la pétition pour la création d'un timbre de la poste américaine à l'effigie du 442ème Régiment de combat composé de soldats japonais-américains qui libérèrent héroïquement la ville Bruyères.
Des soldats qui assurèrent la relève du 1er Bataillon américain du régiment texan de Fort Alamo : le 141e Régiment d'Infanterie US encerclé par l'ennemi au Trapin des Saules près de Biffontaine.
Cette pétition lancée fin 2007 est aujourd'hui à un tournant et une nouvelle impulsion en la faveur cette création serait la bienvenue au moment où la commission est prête à rendre son verdict. C'est pourquoi il serait marquant de dépasser le chiffre symbolique des 10 000 signatures électroniques : il n'en manque que moins d'une centaine. La campagne française a déjà eu un effet très important et nous ne pouvons qu'apporter notre soutien à ces hommes qui nous ont rendu notre liberté il y a 65 ans.

En lien direct sur Avison, autrement dans la colonne de droite le site officiel et celui pour signer la pétition.

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03/02/2009

Bruyères : Scandaleux ! Il pleut sur le lit d'une septuagénaire handicapée

Une locataire âgée de 70 ans en mars prochain reproche à l'OPAC des Vosges de ne pas faire face à ses obligations de propriétaire du logement qu'elle occupe depuis 4 ans.

Bruyères, rue Louis Marin, deux petits bâtiments de deux et trois étages accusent le temps. Mais, somme toute, d'aspect plutôt sympa, ces habitations autour desquelles des retraités aiment prendre le soleil paraissent encore pimpantes.
P1130994.JPG Ce n'est là qu'une apparence. En tous les cas, quelques-uns des locataires d'environ une quarantaine de logements sont en droit de penser le contraire.

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Portes cassées, serrures abimées, fuites d'eau un peu partout et passages d'air ( à faire bondir plus d'un écologiste atterré face à autant de gaspillage d'énergie) les problèmes s'additionnent.
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Inutile dans l'un des bâtiments de compter sur l'interphone destiné à assurer une certaine sécurité à l'intérieur. Il y a bien longtemps que ce matériel ne fonctionne plus. D'ailleurs, sur celui-là, de l'eau a coulé depuis le haut des baies vitrées...


Selon des habitants, les caves des lieux, pourtant propres et bien entretenus du point de vue du ménage, seraient même ponctuellement visitées par des rats. Des locataires assurent avoir acheté eux-mêmes du poison destiné à tuer les indésirables rongeurs.
Mais le comble d'un manque évident d'entretien du « clos et du couvert » comme il en incombe à l'OPAC des Vosges, propriétaire des deux bâtiments, apparait dans le petit F1 d'Anne-Marie Dupont. Que l'on en juge. Depuis son arrivée, cette dame sérieusement handicapée n'a jamais eu le simple bonheur de fermer ses placards.
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Et pour cause, les portes d'une armoire encastrée attendent d'être posées contre un mur d'une salle de bains dont la colonne de douche ne fonctionne pas. Pour les autres étagères de rangement, rien pour mettre le linge et les objets à l'abri. Ne serait-ce que des regards !


Parmi bien des reproches à faire, on arrive au pire.
Juste au dessus du lit de la septuagénaire, sur presque deux mètres de long, retenu par du plastique et des punaises, une sorte de matelas de laine de verre fait office de plafond.

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Qu'est-ce donc ? Un ami de la locataire explique qu'il s'agit là d'une fuite sur le toit. Effectivement, le problème apparait sans ambiguïté de l'autre côté de la cloison, côté grenier.
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Depuis environ un an selon la locataire, la toiture n'est plus étanche, entre les tuiles, un trou et des fissures laissent largement passer l'eau de pluie. Sur le sol, de grandes auréoles prouvent que tout cela ne date pas d'hier.


Joseph qui vient là pour donner un coup de main à son amie handicapée a même fabriqué une sorte de petit chéneau, qu'il place selon les besoins, côté chambre ou dans le débarras, histoire de récupérer l'eau ailleurs que sur la couette.
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Très en colère, Joseph jure avoir alerté l'OPAC de nombreuses fois. Suite à cela, une première entreprise s'est déplacée. Le plâtrier s'est vite rendu compte qu'il ne pouvait pas réparer sans que la toiture subisse une réfection. L'artisan a donc fait de son mieux pour retirer tout le plâtre transformé par l'eau en une épaisse pâte à beignets. Mme Dupont demeurant avec son problème, l'Opac a encore été prévenue. La situation n'ayant pas évolué d'un iota. Le second professionnel n'a pas été lui non plus en mesure de colmater la brèche. Les plaques qu'il avait confectionnées pour boucher le trou sont là, dans un coin de la chambre... Il y a de cela environ quatre mois... Depuis malgré toutes les réclamations, rien !
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Rongée par l'humidité, la tapisserie a fini par se décoller du mur qui moisit doucement, mais surement !
Alertée par l'ami de la locataire, la mairie de Bruyères a réagi. L'adjointe aux affaires sociales a constaté l'ampleur des dégâts. L'agent de ville a même pris des photos. La tutrice de Mme Dupont a également tiré la sonnette d'alarme. L'assistante sociale s'est inquiétée, d'autres personnes aussi, en vain. Les services de la mairie ont encore rappelé ses devoirs à l'OPAC à Epinal. Il aurait été avancé une surprenante excuse. « Pour le moment, nous n'avons personne pour grimper sur le toit et réparer ! » Révolté de cette situation qui perdure Joseph qui ne mâche pas ses mots s'inquiète pour son amie.
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« Lorsqu'il pleut trop fort, toute la laine de verre se transforme en éponge et tout cela coule sur le lit... Regardez les taches sur le couvre-lit ! Les jours où le vent souffle très fort, cela fait un bruit épouvantable et la protection tombe sur le lit... Moi j'appelle cela un cercueil, c'est honteux ! »
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Anne-Marie Dupont qui vit dans cette misère d'insalubrité absolument scandaleuse voudrait sortir de cette détresse. « Y'en a marre de l'eau qui coule sur mon lit ! Je paye mon loyer pourtant. Il faut que je m'appelle Obama pour que l'on s'occupe de moi ? » Il est à espérer une réaction rapide de l'Office des HLM. Car, pour faire avancer l'affaire, Joseph est prêt à aller quérir un avocat. Et, de taper fort du poing sur le bureau de l'OPAC, avec les mots d'une juste colère !

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05/01/2009

Soutien aux salariés des chantiers Gamelin

Ce dossier ne concerne exceptionnellement pas directement le secteur de l'Avison, Bruyères et ses environs, encore que la crise concerne tout le monde, mais les Vosges n'ont jamais été fermées sur elles-mêmes.
Source : Fanny Gamelin ; http://www.soutien-chantiers-gamelin.com:80/ et Youtube





Association Soutien Chantiers Gamelin
2, chemin du prieuré
Résidence Maintenon
17000 La Rochelle
soutien.chantiers.gamelin@gmail.com

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29/12/2008

La thérapie assistée par le chien

De ses connaissances, de son amour, de sa passion pour le chien, Guillaume Bretzner a réalisé son métier d'éducateur canin. La voix, les gestes sont posés. L'homme inspire la confiance. L'animal se dirige vers lui, sans crainte. En véritable professionnel, Guillaume Bretzner donne un ordre. Clair, net, précis, sans hausser le ton. La bête trouve son maître. L'accord devient alors fusionnel et permet d'évoluer au coeur d'une démarche de respect mutuel. L'éducateur maitrise parfaitement son sujet. C'est tout naturellement qu'il s'est dirigé vers une activité qui mobilise une puissance d'énergie que l'on ne soupçonne même pas. Guillaume Bretzner développe et pratique la thérapie assistée par le chien. Ses interventions le conduisent vers des maisons d'accueils spécialisées du département, où comme à Vincey, il aborde des cas d'adultes très lourdement handicapés. L'éducateur répond sans ambiguïté aux légitimes interrogations. « Ce travail ne peut se faire qu'en équipe, en collaboration avec des soignants référents, employés de l'établissement, le personnel médical demeure toujours le patron... »
Un pluriel s'impose, Guillaume Bretzner se déplace avec ses chiens. Il s'agit de construire une écoute, d'éveiller une réaction. Même imperceptible le « miracle » espéré se produit parfois. « Donnez un chien en laisse à un handicapé, à un autiste, vous verrez... » Une émotion se dégage. PICT0595.JPG
Guillaume Bretzner pose son regard sur Canelle, une splendide femelle Léonberg âgée de 2 ans. Fascinant. Le grand et bel animal au pelage roux semble arriver là en osmose, comme une évidence. Beauty, le sympathique petit Jack-Russel de 2 ans et demi prend sa part du programme thérapeutique.
Attention, il n'est point là question de zoothérapie.

Le professionnel reste modeste. « J'arrive avec mes chiens, c'est une réalité. La personne handicapée va alors regarder, sentir, respirer. Les chiens aussi. Un échange naît. La perception de chaleur, de douceur, de toucher, le souffle de la bête... éveillent les sens. » Guillaume Bretzner n'ignore rien du travail fourni par l'animal

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« Une rencontre d'une heure avec un malade, il ne faut jamais oublier que cela représente une fatigue intense pour le chien. Nous sommes là pour l'aider, mais il fait l'essentiel. Il nous faut être tous dans un état d'esprit optimal. Après le chien est lessivé jusqu'au lendemain ! » On a encore envie d'entendre le professionnel décrire ce métier si proche de l'être vivant. Le savoir-faire est certain, la passion fédère des réussites quelques fois inattendues. Il arrive que le chien prenne une initiative, d'instinct. Le personnel soignant se tient à disposition. L'homme conserve le contrôle. Il laisse alors faire la bête qui par exemple se dirigera d'elle-même vers un malade plutôt qu'un autre. L'invitant au réflexe, à la curiosité, au mouvement, au jeu... « C'est une bouffée de joie, de plaisir, d'émerveillements... des liens se tissent... »
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Le patient est protégé, respecté, aucune angoisse ne se développe. La fierté de l'animal n'est jamais mise à mal. Tout semble alors possible autour d'une philosophie du chien, partenaire du travail de thérapie.

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12/12/2008

Bois de Champ : pour des barrières de sécurité en bois

La succession d'accidents à Bois de Champ et sur les deux cotés du Haut-Jacques provoque des réactions.
Un lecteur " d'AVISON, autrement " veut être constructif. Il propose de placer des glissières en bois. Et, de lancer une consultation auprès de la population pour en débattre.
" Le long des routes se trouvent des barrières de sécurité. Elles sont métalliques (95 %), en bois pour le reste. Dans une région où les ressources en bois ne manquent pas pour le moins, dans une région qui a capacité touristique , dans un pays qui initie l'écologie dans le monde, il me semble bon que ces barrières deviennent en règle générale en bois (à 95 %) . Si je suis un lobbyiste pour cette cause, je n'ai aucun intérêt particulier à cela. Aprés les accidents qui se sont produits sur le territoire de Bois de Champ, de nouvelles barrières seront installées. Il me semble utile de militer pour qu'elles soient en bois."

17:50 Publié dans Dossiers spéciaux |  Imprimer |  Facebook |