01/10/2013
Saint-Dié-des-Vosges : La Chine, une puissance mondiale
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30/09/2013
Saint-Dié-des-Vosges : prochain festival de géographie
Les prochaines dates du Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges ont été fixées par les organisateurs du FIG au premier week-end d'octobre. Le 24e Festival International de Géographie se déroulera donc du 3 au 6 octobre 2013 à Saint-Dié-des-Vosges. Le FIG aura pour thème et pays invité d’honneur : La Chine.
Toutes les informations sont consultables sur http://www.fig.saint-die-des-vosges.fr
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28/09/2013
Senones : café géo, les entreprises chinoises à la conquête du monde
Bar le Voltaire, vendredi 04 octobre 20 h 30.
La Chine est devenue riche en 60 ans. Maintenant elle utilise sa richesse pour conquérir le monde. En Afrique, rares sont les pays où la Chine n´a pas investi des sommes énormes. Résultat : les gouvernements locaux garantissent aux entreprises chinoises des contrats de livraison de matières premières.
En fait ; il n´y a pratiquement pas de pays qui ne soit en train de passer sous influence chinoise... Qui arrivera à arrêter la conquête chinoise ? Personne, à moins d´en revenir au protectionnisme ce qui occasionnerait une inflation.
Galanz, TCL, Lenovo, SAIC, Hisense… Connaissez-vous ces entreprises ? Elles sont chinoises. Elles ont déjà commencé à (tenter de) conquérir le monde, comme un certain nombre de leurs collègues. À la mesure de l'incroyable développement de la Chine, de nouvelles « multinationales émergentes », championnes sur le marché chinois, commencent à s'intéresser au monde avec une fraîcheur insoupçonnée. Certaines ont déjà mis la main sur des fleurons occidentaux, tels les PC d'IBM, les téléviseurs de Thomson ou Rover.
D'autres, tels Huawei ou ZTE, ont rejoint récemment le club mondial des grands des télécommunications. D'autres encore dessinent une nouvelle géopolitique des matières premières et de l'énergie, en Afrique, en Asie Centrale, en Amérique latine. Des géants financiers majeurs sont apparus sans prévenir, hors de la République Populaire, telles les quatre grandes banques ou la gigantesque société d'État dotée de fonds impressionnants prélevés dans les réserves de change. Pour nous, ces entreprises venues du froid sont-elles des concurrentes, des sauveurs, des partenaires ou tout cela à la fois ? Quelles stratégies mènent-elles, avec quelles intentions et quels ressorts ?
L'intervenant : François Bost, né le 21 juillet 1963 à Melun (77), marié, trois enfants.
-Agrégé de géographie (1989)
-Docteur en géographie : thèse soutenue le 1er décembre 1995 à l'Université de Paris-X-Nanterre.
-Maître de Conférences à Paris-Ouest-Nanterre (1996-2013)
-Habilitation à diriger des recherches (HDR) soutenue avec succès le 12 / 12 / 12 (sous la direction de Jean-Luc Piermay, Professeur à l'Université de Strasbourg).
-Élu Professeur à l'Université de Reims en juin 2013
Chevalier dans l'ordre des Palmes académiques (décret du 8 février 2012. Participe très régulièrement en tant qu’intervenant au FIG.
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27/02/2013
Saint-Dié-des-Vosges : Louis Marrou élu Président de l’Association pour le Développement du FIG
Communiqué
« Louis Marrou élu Président de l’Association pour le Développement du Festival International de Géographie de Sain-Dié-des-Vosges
À l’occasion de l’assemblée générale de l’Association pour le Développement du Festival International de Géographie tenue le 25 février 2013, Louis Marrou a été élu Président de l’ADFIG succédant ainsi à Jean-Robert Pitte, titulaire de ce poste depuis 2008. Christian Pierret a salué, à l'issue de cette AG, l'excellent travail mené par Jean-Robert Pitte pour le développement du Festival.
Louis Marrou est Professeur de géographie humaine à l'Université de La Rochelle, mais également Vice-président du Conseil National des Universités et fut co-directeur scientifique du FIG de 2010 à 2012. Excellent connaisseur de la manifestation, il mettra au service de l’ADFIG sa grande connaissance de l’événement et de ses enjeux pour la promotion de la Géographie en lien avec la Ville de Saint-Dié-des-Vosges, co-organisatrice de l’événement. »
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12/10/2012
Saint-Dié-des-Vosges : une fonction, une couleur !
Facile à reconnaitre sur le Festival de Géographie, les agents qui porteront un tee Shirt "Le FIG c'est du propre !" sont les agents d'entretien. Les agents qui sont habillés d'un polo rose et muni d'un badge seront les chauffeurs. Enfin, les « hôtesses » porteront, elles, un « chèche », une écharpe rouge aux couleurs de la Turquie. Tous sont dévoués au service des « figueurs ». Soyez sympas aussi avec eux !
Des agents souriants et dévoués
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09/10/2012
Saint-Dié-des-Vosges : Plus de 400 bénévoles sur le pont !
Parmi les facettes les moins exposées à la lumière, tout au long de l'année, cinq salariés se retroussent les manches pour concocter les moindres détails du FIG. Dans les starting-blocks, plus de 400 bénévoles attendent le coup d'envoi.
Cette année, on reconnaitra les 200 hommes et femmes attachés aux services par leurs écharpes rouges.
La cinquantaine de gens de la brigade de nettoiement arborera des maillots fuchsia sur lesquels on pourra lire «Le FIG c'est du propre».
Quarante chauffeurs conduiront les invités et autres personnalités vers les lieux d'animations.
D'autres prendront leur poste au comptoir de trois boutiques ouvertes pour la circonstance. Nul doute que les chalands afflueront vers le souk « Bazard Sublime » d'un Espace Sadoul, tout beau tout neuf. La tentation risque exacerbée du côté des délices d'une épicerie turque sise à l'Espace Mitterrand. Douceurs et surprises sont promises aux « Turbulences du Bosphore » de la Maison du XXI siècle.
La culture enrichit l'esprit, mais les estomacs réclament leur compte. Cette fois, les repas ne seront plus servis à la salle Carbonnar ( réservée à des conférences), mais à la salle polyvalente de Mozaïque où le cuisinier mitonnera environ 240 repas quotidiens.
Que l'on se rassure, pour traverser la ville des navettes seront affrétées. Sûr qu'il va falloir gérer l'imprévu. Le pain sur la planche ne fera pas défaut, mais la bonne humeur reste de rigueur. Alors, profiter du FIG c'est génial, avoir une petite pensée du respect pour ceux qui vont bosser jusqu'au dernier coup feu c'est encore mieux !
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07/10/2012
Saint-Dié-des-Vosges : soyez accros de géographie !
Il en a coulé de l'eau sous les ponts de la Meurthe depuis l'idée de Christian Pierret de lancer un Festival de Géographie accessible et populaire à Saint-Dié-des-Vosges. Devenu international, le FIG attire toujours plus !
Le temps passe et voici que la 23e édition (ben oui, déjà !) du FIG se déroulera du 11 au 14 octobre 2012 avec la Turquie pour invité d'honneur. En collant à l'orientation des décisions européennes et à une conjoncture diplomatique particulièrement épineuse, le choix du pays peut faire lever le sourcil. La mise officielle en orbite réalisée lors de la conférence de presse donnée au Centre National du livre à Paris n'a pas échappé au flux des questions des journalistes français et étrangers présents.
Recevoir la Turquie au FIG, pourquoi pas, mais est-ce que le génocide en Arménie sera évoqué ? Parlera-t-on des Kurdes ? « Oui, mais avec le tact nécessaire, et la distance qui s'impose ! » assure Christian Pierret.
De gauche à droite (sur la photo bien sûr), assis devant une table, Jean-Robert Pitte, Jean-François Colosimo, Christian Pierret. Debout près de la fenêtre, Louis Marrou.
Les organisateurs, dont Jean-Robert Pitte, Président de l'association de développement du FIG, promettent de ne rien laisser pour compte. « L'esprit du festival est que la géographie sert d'abord à faire la paix. L'ignorance géographique est une arme de destruction massive!... Mieux on connait l'autre et l'ailleurs, mieux l'on peut s'entendre... On a cette année un thème magnifique qui est le paysage... et l'on a choisi un pays invité à risques, si je puis puis dire, car il y a beaucoup jugements et de préjugés sur ce pays qui est la Turquie... On espère apaiser les choses en éclairant... Il n'y a aucun tabou, on abordera tous les sujets... On essayera de donner à comprendre ce pays qui est à nos portes. » Lance Jean-Robert Pitte.
Saint-Dié-des-Vosges n'a pas joué la carte de la facilité, mais pour Jean-François Colosimo, il faut en tirer profit. « Les sujets qui fâchent sont aussi des sujets. Est-ce que l'on peut arriver à ne pas se fâcher sur les sujets qui fâchent et les dépasser ?... C'est l'ambition de ce genre de rencontres. » Le président du Centre national du Livre (CNL) voit surtout là une opportunité d'offrir des clefs à un public qui n'est pas spécialiste. « La géographie est une discipline majeure... elle répond à des questions éminemment citoyennes. Elle enrichit cette conscience citoyenne... »
Géographe et Professeur des Universités, Louis Marrou, enseignant en géographie humaine et culturelle à l'Université de La Rochelle évoque différents angles des paysages. Des aspects notamment économiques, mais aussi des réalités virtuelles. L'éminent professeur espère intéresser un nouveau public. Professeur agrégé de Géographie à l'Université de Perpignan Via Domitia et Docteur d'État, Bertrand Lemartinel met l'accent sur demain « Les paysages c'est notre avenir, notre futur... »
Grand Témoin du FIG, l'écrivain, Régine Deforge se plait dans le paysage, son inspiration s'en nourrit, son esprit s'y enrichit de connaissances approfondies.
Christian Pierret invite à goûter à la géographie. « Un festival qui se déroule sur 20 points différents de la ville... Des sujets abordés qui sont les paysages, leurs diversités, la transformation par l'homme, la modification, parfois l'altération des paysages et en même temps des sujets très contemporains à travers ces thèmes-là ou à travers le pays invité d'honneur qui est la Turquie. Turquie et Europe, Turquie et Iran, Turquie et Syrie, Turquie et économie, industrie, localisations, délocalisations... tous ces sujets sont abordés par le géographe avec l'objectivité et le recul nécessaire, mais avec la qualité scientifique qui est indispensable à un festival de qualité qui a pour principale caractéristique d'être populaire et d'être ouvert à tous, géographe ou non, cultivés ou non, de toute façon on fait son miel au festival de géographie de Saint-Dié-des-Vosges ! »
Des conférences, des expositions, des films, des animations avec le groupe « Turquoise » et dix musiciens dirigés par Mahmet Kaba, pour un voyage musical à travers les chants populaires et classiques turcs ; des danses traditionnelles turques, par l’Association Franco-Turque de Saint-
Dié-des-Vosges ; un concert en plein air de « Haïdouti Orkestar », fanfare tzigano-turque qui
présente un joyeux melting-pot qui traverse les frontières et nous livre un véritable message d’amitié et de partage entre les peuples, des ateliers, des boutiques, un salon de la gastronomie, un salon du livre, des nouveautés, des surprises... le Festival de Géographie 2012 présidé par Mireille Delmas-Marty avec pour Grand Témoin, Régine Deforges et pour Président du Salon du livre, Jean-Pierre Rioux s'affiche plein de promesses !
Plus de 50 000 festivaliers sont attendus, en attendant, Freddy Clairembault, directeur du FIG et salarié par l'association qui gère l'ensemble du Festival de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges, tient les rênes d'une organisation titanesque. Un travail de Romain soulagé par un bataillon de bénévoles. Des petites mains qui... « Bosphore » !
Pour télécharger le programme complet du FIG cliquez sur le lien :
PROGRAMME FIG Festival International Géographie 23ème édition.pdf
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31/07/2012
Saint-Dié-des-Vosges : le Festival de Géographie se prépare
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16/01/2012
Bruyères - Honolulu : James Oura et Yun Yamamoto nous ont quittés
L'association du chemin de la Paix et de la Liberté – Jumelage Bruyères-Honolulu communique :
Bruyères perd deux grands amis, deux héros...
C'est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons le décès de 2 amis vétérans du 442e R.C.T. Libérateurs de Bruyères. James Oura qui servit dans la compagnie K et Yun Yamamoto de la compagnie L nous ont quittés pour toujours, mais leur souvenir restera à jamais gravé dans le cœur de leurs amis Bruyèrois, dont ils ont toujours été très proches.
On peut, peut-être, voir dans le passé de ces deux hommes, puis dans leurs décès très rapprochés, quelques similitudes ou un signe du destin. Ces hommes appartenaient tous les deux au 3e bataillon du 100/442ème, libérateur de Bruyères. Et, ils résidaient à Honolulu.
Âgés de 88 ans, Yun et James participaient encore aux retrouvailles avec la délégation de Bruyères en octobre dernier à Honolulu lors du 50e anniversaire du jumelage. Tous deux sont venus à Bruyères par le passé, cela à plusieurs reprises et particulièrement pour le 50éme anniversaire de la libération le 16 octobre 1994.
James Oura et Yun Yamamoto sont entrés tous les deux pour la première fois dans Bruyères le 18 octobre 1944 les armes à la main, ils avaient 20 ans ! Pour mémoire, les forces américaines se trouvaient bloquées aux environs de Bruyères depuis fin septembre 1944. C'est le 16 octobre 1944 que le 3e bataillon du 442e Régiment de combat composé des compagnies I, K et L, prenait position sur le
massif de l'Helledraye face à Bruyères. Le 18 octobre 1944, après une pluie d'obus sur la ville et de rudes combats, les hommes de la compagnie K pénétrèrent les premiers à Bruyères par la rue
Joffre. La compagnie L atteindra le carrefour du Bayeux à 18 h 30. Le centre de Bruyères était libéré ! À l'autre bout de la ville, l'hôpital ne sera atteint que le 19 octobre. Les environs de Bruyères, l'Avison, Pointhaie , la route de Belmont, route de Vervezelle, ne seront « nettoyés » que le 21 octobre. La ville de Bruyères était alors toujours soumise aux tirs d'obus, allemands, cette fois-ci.
Le 22 octobre après la rude bataille de Bruyères (l'une des 10 plus importantes de toute l'histoire de l'armée Américaine) le régiment fit mouvement vers Biffontaine, les compagnies K et L firent alors partie des forces du 100 /442e qui participèrent ensuite au sauvetage du Bataillon Perdu en forêt de Biffontaine, le 30 octobre. Au prix de lourds sacrifices humains.
Quelques photos en souvenir des deux amis disparus. Cliquez dans l'angle qui se soulève et retrouvez ensuite les photos en plus grand format dans l'album colonne de droite.
Phillys Kurio-Oura, la fille de James Oura écrit : « Ne soyez pas tristes, papa s'est endormi devant son téléviseur, il n'a pas souffert... Mon père a eu une vie merveilleuse, merci à vous de l'avoir enrichi par votre amitié, même si nous vivons si éloignés, vous et vos familles étaient toujours prés de lui... Mon père pensait que sa vie était complète, que la boucle était bouclée. Il avait pu retourner en Europe et particulièrement à Bruyères en 1995 avec ses amis pour le 50e anniversaire de la Libération. Il a ensuite célébré avec vous le 50e anniversaire du Jumelage à Honolulu en octobre 2011. Le mois suivant, il s'est retrouvé avec beaucoup de bonheur en novembre avec ses amis d'enfance à Washington DC pour la cérémonie de remise de la médaille d'or du congrès au 100/442ème RCT, la plus haute distinction décernée par le Congrès américain. En décembre dernier, il est allé à la cérémonie organisée à Honolulu pour recevoir la médaille d'or du Congrès... Il a retrouvé de compagnons d'armes. En outre, il a pu, le mois dernier, revoir son frère, sa sœur et de nombreux cousins, neveux et nièces à l'occasion d'une traditionnelle fête de famille “Mochi”, un terme Japonais pour la préparation de riz en boulette à l'occasion du Nouvel-An »
Yun Yamamoto s'est éteint à l'hôpital à l'age de 88 ans. Le 8 octobre dernier à Honolulu, diminué physiquement, gravement malade, il avait tout de même participé en fauteuil roulant, à la réception en l'honneur de la délégation Bruyéroise du Chemin de la Paix et du Jumelage en présence des
vétérans et de leurs familles au club du 100/442ème. Le lendemain, 9 octobre, ils avaient tenu à inviter personnellement au Sheraton Wakiki, à titre privé, les 34 membres de la délégation bruyèroise du CPL Jumelage, pour un diner amical. Ravi d'être entouré par ses amis de Bruyères, il s'est levé péniblement de son fauteuil roulant en début de repas et cramponné à la table il a prononcé quelques
mots de bienvenue et d'amitié. En fin de repas, après la remise des cadeaux, Yun Yamamoto tenait à saluer individuellement chacun de ses 34 invités avec qui il a pu échanger quelques phrases. En fin de soirée, il était très fatigué, mais ses yeux étaient illuminés par le bonheur d'avoir pu partager avec ses amis de Bruyères. Nous l'avons quitté avec le sentiment que nous ne le reverrions plus...
Le 28 janvier prochain, l'association présidée par Martial Hilaire, Chemin de la Paix, Liberté et Jumelage Honolulu, tiendra son assemblée générale annuelle au relais de la cité. À cette occasion, un hommage sera rendu aux deux vétérans disparus et une minute de silence sera observée en leur mémoire.
Bernard Hans
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15/08/2009
Belmont sur Buttant : Charles Henry Coolidge, n'est pas oublié
Charles Henry Coolidge, de Signal Mountain dans le Tennessee est incorporé dans la compagnie M du 3e Bataillon du 141e Régiment de la 36e Division d’Infanterie US du Texas. Il effectue la campagne d’Italie puis débarque en Provence il y a aujourd’hui soixante-cinq ans. Il libère la vallée du Rhône puis gagne les Vosges fin septembre 1944, il est alors sergent et responsable d’un peloton d’armes lourdes. Le 24 octobre il arrive dans la région de Belmont-sur-Buttant ou son unité se rassemble à Vervezelle pour prendre position sur la colline de la Louvière – nommée « Hill 623 » en langage codé de l’époque – située au-dessus du village de Biffontaine sur la route qui mène au « Bataillon Perdu », une unité alors encerclée par des combattants ennemis. Ces derniers sont déterminés et la bataille fait rapidement rage. D’un nombre également supérieur, les Allemands font face à beaucoup de jeunes recrues américaines venues remplacer les victimes qui furent nombreuses les semaines précédentes. L’officier commandant l’unité étant hors combat, Charles Coolidge en prend le commandement et l’équipe arrive à proximité de son objectif d’altitude. Les Allemands feront leur maximum pendant plusieurs jours pour déloger ces indésirables nichés dans des tranchées bien abritées sous les roches. Ils n’y parviendront qu’à plusieurs reprises avec l’aide finale d’un char d’assaut.
Après avoir tenu quatre jours cette position et mis hors de combat de nombreux ennemis, le sergent se voit, suite à un manque de munition et un bazooka défaillent, contraint de demander à ses hommes de se replier. Il supervise cette action et part le dernier.
Pour cette action héroïque, Charles Coolidge se verra attribuer la plus haute distinction de l’armée américaine : « the Medal of Honor » (la Médaille d’Honneur) dont seulement 464 furent décernées au cours de la dernière guerre mondiale dont le plus grand nombre à titre posthume.
Charles Coolidge est aujourd’hui âgé de 92 ans et réside toujours dans sa ville d’origine. Son petit-fils Brad est militaire en Allemagne. Il y a près de deux ans, il est entré en contact avec Gérôme Villain et Hervé Claudon de la région de Bruyères avec le projet de venir dans les Vosges pour se rendre sur ces lieux chargés d’histoire. Il est aujourd’hui venu accompagner de sa mère, sa femme et son jeune fils – Bradford junior – âgé de seulement deux mois et demi pour revivre l’itinéraire réalisé par son grand-père il y a près de soixante-cinq ans.
L’équipe est accompagnée par Bernadette Poirat, maire de Belmont-sur-Buttant. Sur place, les trous individuels sont toujours présents, presque intacts à fleur de rocher et on peut deviner l’enfer qu’ont dû endurer ces hommes pour libérer notre secteur.
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02/08/2009
Amitié franco-américaine : sur les traces de son grand-oncle
Andy Schott est âgé de dix ans lorsqu’il apprend que son grand-oncle – le sergent Edwin G. Masching originaire de l’Illinois – est mort en héros lors de la Deuxième Guerre mondiale et qu’il repose au cimetière militaire américain d’Epinal. Il se donne alors le serment de lui rendre hommage un jour.
Intense instant de recueillement à l'intention de cet homme qui combattît pour la liberté.
Andy et son épouse ici compagnie de Jeanne Masson, qui habitait le hameau de Hérigoutte qui fut libéré par la compagnie d’Edwin G. Masching et de Gérôme Villain, ici à droite sur la photo.
Andy dans un trou d’homme creusé par les soldats américains en octobre 1944.
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13/07/2009
France-Amérique : lieutenant aviateur Robert Booth n'est pas oublié
Devoir de mémoire : toute une histoire de mobilisation autour de la disparition du lieutenant aviateur Robert Booth
Lors d’un courriel du 19 mai 2008 illustrant et résumant l’édition annuelle du Memorial Day des Enfants au cimetière américain de Dinozé, Michael Higgins, fils de Marty chef du Bataillon Perdu de Biffontaine, demanda à Gérome Villain et Hervé Claudon, deux vosgiens passionnés d'histoire de ne pas oublier au travers notre devoir de mémoire le lieutenant aviateur Robert Booth. Inhumé dans ce cimetière, l'aviateur est décédé lors de la première mission de largage de containers de subsistances sur le site du Bataillon Perdu pour secourir le 1er Bataillon du 141e Régiment d’infanterie US encerclé par l’ennemi.
Gérôme gerome.villain@wanadoo.fr et Hervé sh-claudon-houx@wanadoo.fr entreprirent sans attendre des recherches sur cet aviateur, et recherché le site où il perdit la vie. Michael Higgins et Gerry L. Humphrey, 2013 NE Avanti Drive, Grain Valley, MO 64029, firent les recherches outre-Atlantique dans les services d’archives militaires américaines. Sachant que l’avion s’était écrasé dans les environs de Fougerolles, les deux jeunes hommes sont dès le mois de mai, entrés en contact avec les mairies du nord du département de la Haute-Saône et du secteur Sud du département des Vosges. Les cinq aviateurs décollèrent de Dôle (Jura). Ces investigations les orientèrent en juin 2008 vers Serge Létang (né en 1920), retraité, président national de la « Fédération Nationale des Anciens Combattants Français et Américains » demeurant 27 rue du Rivage, 88390 Sanchey.
Une boite de rations américaines de type B « 10 in 1 »
Ce monsieur demanda le maximum de renseignements, effectua des recherches dans le secteur par le biais de ses collaborateurs et fit publier un article dans la presse locale. Grâce à un témoin oculaire, il identifia l’endroit du crash du deuxième et dernier accident au cours de ces missions de largage. Il s’agit là du Major Léonard qui parvint à sauter en parachute. Cela, malgré la faible altitude de vol à laquelle il se trouvait. Plusieurs mois plus tard, Marcel Valentin (né en 1924), résidant auVal d’Ajol contacta Serge Létang pour lui communiquer des informations sur l’avion du lieutenant Booth. Monsieur Valentin est maintenant hélas décédé. Serge Létang l’avait fort heureusement rencontré auparavant. Et, ils s'étaient rendus fin 2008 sur les lieux pour localiser l’emplacement du moteur de l’avion. La neige empêchant de se rendre à l’endroit du crash. C’est fin décembre que Serge Létang annonça par téléphone cette grande nouvelle. Marcel Valentin l’a également aiguillé vers Gérard André résidant au Val d’Ajol, fils de Paul qui habitait en 1944 au bas d’Hérival sur cette même commune. Ce dernier fut le premier à se rendre sur les lieux du crash. Comme il était bricoleur, il demanda à l'époque à son fils de collecter les pièces mécaniques qu’il pouvait recueillir sur l’épave. Paul les entreposa dans une boite de rations américaines de type B « 10 in 1 » qu’il lia puis étiqueta. Gérard André remis à Serge cette boite que celui-ci va confier prochainement au musée de la 36e DIUS d’Austin au Texas pour compléter la salle de présentation du Bataillon Perdu de Biffontaine. Par le biais de Marcel Valentin, il entra également en contact téléphonique avec Colette Viry, née Fleurot en 1934 qui se rendit proche des lieux de l’accident pour porter le repas à son père Julien qui bucheronnait avec Paul André. C’est sur le trajet qu’elle découvrit la partie basse de la jambe de l’aviateur. Un article retraçant ces recherches fut publié dans le quotidien local. Hervé et Gérome ont réitéré leurs investigations via les mairies du secteur et ont alors été orientés vers Robert Olivier (né en 1937) retraité résidant le Mottot, 70280 Saint-Bresson. Il effectua des recherches de son côté et sollicita son beau-frère du Val d’Ajol : Noël Grosjean (né en 1938), retraité résidant à Bouchâtel. Quelques jours après l’annonce par Serge Létang de la trouvaille du site, Robert Olivier contacta les deux Vosgiens pour leur annoncer qu’il avait également de son côté retrouvé des personnes (différentes de celles entrées en contact avec Serge Létang) ayant également vu l’épave de l’avion en 1944. Une rapide décision de venue sur le terrain le 27 décembre 2008 s’est organisée, elle ne permit malheureusement pas de rassembler tous les acteurs de cette recherche.
Gérôme et Hervé sont alors allés à Faymont pour une première rencontre avec Robert Olivier accompagné de son beau-frère Noël Grosjean et de Michel Perrin du Val d’Ajol (né en 1932) qui passa son enfance au Dropt sur la commune du Girmont – Val d’Ajol. Ce dernier se rendit à l’époque une seule fois auprès de l’épave depuis son domicile. Il guida ses hôtes sur ses traces empruntées il y a soixante-quatre ans depuis le Dropt. Tous suivirent le chemin de crête qui surplombe la Roche-du-Renard puis ont coupé verticalement pour tenter de localiser le site du crash. Une croissante végétation conjuguée avec une forte déclivité du sol, et les souvenirs lointains du témoin n’ont pas permis de localiser l’endroit précis de l’accident.
Seconde tentative de localisation du site du crash de l’avion P-47 du lieutenant Robert Booth le 27 octobre 1944.
Gérôme Villain et Hervé Claudon ont eu rendez-vous à Pouxeux pour une première rencontre avec Serge Létang. Puis se sont dirigés vers Faymont, hameau de la commune du Val d’Ajol, où ils retrouvèrent un groupe de personnes conviées par Robert Olivier : Jean-Noël Durupt (né en 1951), agriculteur résidant 95 route Chaume, 88340 le Val d’Ajol – Gilles Mathiot, retraité résidant au 140 le Dropt, 88340 le Girmont – Val d’Ajol – Marcel Bresson (né en 1950), correspondant du quotidien local à Saint-Bresson. Noël Grosjean (né en 1938), retraité résidant 23 Bouchâtel Michel Delore (né en 1971), responsable ONF du secteur résidant à la maison forestière du Breuil, le Val d’Ajol. Jean-Marie Manens (né en 1955), maire de la commune du Girmont – Val d’Ajol s’est excusé.
Les habitants de Faymont auraient mangé beaucoup de chocolat
Gilles Mathiot extrait de son fourgon un morceau de dérive d’aile, il s’agit d’un morceau du P-47 de Robert Booth. Des photos sont prises et Gilles remet cet objet symbolique pour l’envoyer au musée d’Austin. Hervé et Gérome le remercient chaleureusement de cet acte fort. Il explique que c’est son oncle Gaston Mathiot qui ramassa ce morceau d’aile peu après l’accident. Et, que l’avion écrêta plusieurs sapins avant de s’écraser sur le coteau ! Jean-Noël Durupt travaillait pour le service des Eaux et forêts dès 1967 et c’est en 1970 - 1971, lors de travaux de martelage autour du chemin de la Veiche (le versant en langage vernaculaire ?), chemin intermédiaire du coteau, qu’il trouva un morceau de métal imposant. Son supérieur qui l’accompagnait, le garde forestier Édouard Henry (aujourd’hui âgé de 92 ans et résidant dans une résidence pour personnes âgées à Montbéliard) lui expliqua qu’il s’agissait d’un morceau d’un avion américain crashé non loin de là qui transportait deux containers de nourriture. Les habitants de Faymont auraient mangé beaucoup de chocolat contenu dans l’un de ces réservoirs. Les forestiers n’auraient à l’époque pas approché l’épave de peur qu’il soit miné, le fuselage était carbonisé. Cette pièce d’avion est restée sur le sol. Serge Létang précisait que cet avion resta environ un an sur place puis fut récupéré par un ferrailleur du secteur d’Epinal. Les goumiers marocains en repos dans la région, hébergés à la gare et à la maison « des trente-six fenêtres », auraient récupéré le poste radio calciné dans le cockpit et consommé quelques denrées, notamment du café. Michel Delore explique aussi que ses prédécesseurs étaient Régis André et M. Loy, ancien technicien du secteur. Jean-Noël Durupt et Gilles Mathiot guidèrent ensuite vers l’endroit supposé de l’accident, mais, une nouvelle fois, la dense végétation et le dénivelé important nuisent à la réussite de cette action malgré l’appui d’un détecteur de métaux.
Plusieurs autres avions sont tombés dans le secteur
Jean-Noël Durupt conduit le groupe au domicile d’Albert Richard, né en 1923, résidant 11 Pcholmey. Les visiteurs sont très bien accueillis par le couple qui offre le café. Albert donne des précisions sur l’endroit du crash tel qu’il s’en souvient. L’avion était selon lui très endommagé. Pour le situer, il conseille de démarrer de la porte de l’ancienne mine de baryte et de fluorine située en bordure du chemin du bas de ce versant et ensuite de monter de biais vers la gauche en direction du chemin de la Veiche pendant 200 à 300 m à proximité du point de lavage du minerai. Ce dernier conseille également de prendre contact avec Marguerite Vincent, née en 1913, qui habite Derrière le Bois au Val d’Ajol. Cette dame possède probablement des informations concernant la première tombe du lieutenant Booth qui aurait, selon les rapports américains retrouvés par Gerry Humphrey, été d’abord inhumé dans ce hameau (cote 110870) avant d’être relevé et transféré au cimetière militaire du Quéquement. Hervé et Gérome apprennent également que plusieurs autres avions sont tombés dans le secteur, notamment un à Outremont sur la commune du Val d’Ajol. André Duchêne du lieu né en 1920 a peut être encore avoir des informations et vraisemblablement le cockpit. Albert Richard explique encore qu’un avion allemand serait tombé Derrière le Bois, ce pilote aurait été rescapé après avoir sauté en parachute. D’autres avions allemands sont encore évoqués… 1er avril 2009, les chercheurs d’outre-Atlantique se mobilisent pour identifier ce morceau d’avion trouvé non loin du lieu du crash. Il s’agit bien d’un morceau de ce P-47. Le 24 juin 2009, Gérôme et son beau-frère Vincent ont rendez-vous avec M. Robert Olivier et son équipe du Val d’Ajol. Ces derniers ont probablement localisé l’endroit exact du crash de l’avion. Gilles, qui a travaillé pour l’ONF il y a quelques décennies, se souvient que l’endroit présumé était noir suite à un fort incendie. Il est encore aujourd’hui peuplé d’arbres plus petits qu’aux alentours. Cet endroit est situé à mi-coteau sur une pente très raide. Une enquête auprès de la population locale est conduite. Une rencontre avec une dame qui habite en contrebas du lieu de l’accident dont le mari (aujourd’hui décédé) récupéra dans les jours qui suivirent la route arrière de l’appareil fut instructive. Il l’utilisa comme roue d’un cultivateur. Samedi 11 juillet 2009, Eliot Archilla, fils d’un des aviateurs de l’unité qui largua sur le Bataillon Perdu de Biffontaine les réservoirs auxiliaires remplis de nécessaire de survie, présent sur les lieux, en remplacement de son père Eilel qui n’a pu venir en France, et se voit remettre symboliquement les morceaux retrouvés de l’appareil. Ceux-ci seront ensuite dirigés vers le musée d’Austin au Texas où deux réservoirs sont déjà mis en exposition.
Remerciements à Hervé Claudon et Gérome Villain qui ont fourni tous les renseignements de cet article et la photo
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22/06/2009
Bruyères : autour de l'ancien bailliage
« Agir pour l'avenir », l'association VMF (Vieilles maisons françaises ), créée en 1958 et reconnue d'utilité publique en 1963 poursuit trois objectifs forts. Sauvegarder tous les patrimoines de qualité, grands et petits, bâtis et paysagers. Regrouper tous les défenseurs de ces patrimoines. Encourager la transmission des savoir-faire et sensibiliser les jeunes. Aujourd'hui, les VMF sont : 95 délégués départementaux, 22 délégués régionaux, et 19 délégués « Jeunes ». VFM est forte de près de 20 000 adhérents. Une revue de 23 000 exemplaires est éditée 5 fois par an. Un site internet ( www.vmf.net) donne accès sur l'actualité patrimoniale. Une journée conduite samedi 20 juin 2009 sous la houlette de Jean-François et Marie-Françoise Michel, professeurs d'histoire retraités, (et auteurs d'ouvrages sur le sujet) permettait à tout un groupe de toucher du doigt l'importance de l'ancien bailliage de Bruyères. Il s'agissait d'apprécier ici les éléments d'architecture, d'urbanisme, et d'histoire, mais aussi de se régaler la vue de la qualité des paysages et coins de nature de la région.
La cinquantaine de personnes présentes allait dans un premier temps découvrir ou mieux connaître la célèbre église romane de Champ le Duc (XIe et XIIe siècle). Une visite approfondie de l'extérieur et de l'intérieur montrait que l'édifice a été plusieurs fois restauré. L'état actuel de présentation fait suite à des travaux nécessités par le temps et notamment aussi par un grave incendie provoqué par la foudre, voici une quinzaine années. Les hôtes du jour auront apprécié la restauration et se seront certainement fait une idée sur le choix judicieux ou non de l'enduit jaune moutarde et blanc qui recouvre désormais les pierres de grès à l'intérieur de l'église. Impossible de passer par Champ le Duc sans évoquer la vie de Jean-Claude Sommier, curé de Champ et archevêque in partibus infidelisde Césarée. Le magnifique presbytère qui lui servit de domicile, de centre pastoral et d'imprimerie montre encore l'importance de ce que fut en son époque la vie paroissiale de Champ. Un repas pris en l'auberge pittoresque de Laval sur Vologne donnait ensuite l'occasion de partager à l'orée du bois le déjeuner composé des spécialités maison comme fumé et tofailles. Les visiteurs reprenaient ensuite leur bâton de pèlerin pour s'en aller vers Bruyères. Sous la conduite de Gilles Grivel, professeur agrégé d'histoire au lycée Jean Lurçat et grâce à l'obligeance de Jean Chaumont, professeur d'histoire retraité qui coiffe volontier la casquette de guide tout ce petit monde de féru des belles choses d'antan entrait au musée de Bruyères. Nul doute que les collections de faïence, dont celle de la remarquable ancienne pharmacie de l'hôpital de Bruyères auront séduit les gens de VMF. Tous se dirigeaient ensuite vers le centre-ville, puis vers le quartier historique de l'église avec un regard particulier sur la maison de l'abbé Georgel, célèbre secrétaire du « cardinal collier » Louis René de Rohan. VMF ne manquait pas de remercier Olivier Merlin, descendant de Merlin de Thionville pour son obligeance d'ouvrir son parc et sa propriété sur laquelle demeurent d'intéressants vestiges de l'ancien château de Bruyères. Cette journée culturelle s'achevait par un retour vers la place Stanislas pour y récupérer les voitures garées là. Chacun aura sans aucun doute pris un moment pour jauger la qualité architecturale de cet espace bruyèrois, jadis réservé aux grandes foires. VMF n'aura probablement pas regretté le choix de sa sortie en Avison. Seule ombre au tableau, la disparition accidentelle le 29 mars dernier du trésorier de VMF, le colonel Yves Boulian pour qui une pensée est allée.
Les personnes interessées par les activités de VMF peuvent s'adresser à Marie-Françoise Michel, 3 avenue de Lattre de Tassigny, 5700 Metz.
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10/06/2009
Val de Vologne :Anciens combattants : Une journée au cœur de l’Histoire
Les anciens combattants du Val de Vologne n’oublient pas. Perpétuer le souvenir des poilus de 14-18 est une exigence qui s’impose à eux, d’abord par fidélité à leurs anciens, ensuite parce que se souvenir c’est mieux comprendre le monde d’aujourd’hui. Et pour eux, le devoir de mémoire ne s’arrête pas aux cérémonies commémoratives devant les monuments aux morts… comme le prouve la visite des lieux de mémoire qu’ils viennent d’effectuer en Argonne et à Verdun, le 6 juin.
Les mots d’Argonne et de Verdun comme ceux de la Somme, de la Marne, du Chemin des Dames, de l’Hartmannswillerkopf, du col de la Chipote et bien d’autres encore ont laissé une empreinte indélébile dans l’Histoire de notre pays. Ils disent le courage, la volonté et l’héroïsme de nos soldats. Ils évoquent aussi l’horreur des combats.
Venant de La Baffe, Charmois devant Bruyères, Cheniménil, Deycimont, Docelles, Fays, Jussarupt, La Neuveville devant Lépanges, Réhaupal , Xamontarupt et Lépanges-sur-Vologne, ils sont une cinquantaine à avoir répondu à l’invitation du comité de coordination des associations patriotiques du Val de Vologne, dont une dame, parente d’un poilu tué en Argonne en 1915.
Organisée avec l’appui précieux de Christian Tarantola, président de la Délégation de Ceux de Verdun et maire de Docelles, la visite proposait un programme original et offrait une occasion unique d’aller à la rencontre de l’Histoire en sortant des sentiers battus.
La matinée de ce samedi 6 juin 2009 a été consacrée aux champs de bataille de l’Argonne. Au lendemain de la première Bataille de la Marne, en septembre 1914, la 5e armée impériale allemande - qui se replie - s’installe en forêt d’Argonne où elle stabilise son front pour s’opposer à l’avance de la 3e armée française sous les ordres du général Sarrail. Commence alors une longue bataille d’un acharnement inouï. « Une lutte terrifiante parce qu’elle ne cesse jamais, ni de jour, ni de nuit » comme l’a écrit dans un rapport le général Sarrail.
Sous la conduite de Christian Tarantola, les participants ont visité successivement la Haute Chevauchée, le Kaiser Tunnel et la butte de Vauquois, site de mémoire en Argonne qu’aucun d’eux ne connaissait. Le site de la Haute Chevauchée, haut lieu symbolique de la Bataille d'Argonne, est parcouru par un sentier historique où l’on découvre un réseau de tranchées et boyaux français et allemands, vestiges des violents combats qui s’y sont déroulés, et qui mène au cimetière militaire de la Forestière.
Creusé par les Allemands à partir de novembre 1915, le Kaiser Tunnel est long de 350 mètres auxquels s’ajoutent 455 mètres de galeries.
Il permettait à la fois d’assurer les liaisons avec le front sous la côte du kronprinz et dispenser les premiers soins aux blessés.
De nombreux restes de son équipement d’origine (hôpital de premiers secours avec bloc opératoire, centrale téléphonique, centrale électrique...) sont encore visibles aujourd'hui. Une visite étonnante des aménagements souterrains pendant la Première Guerre mondiale.
Considérée par les états-majors des deux camps comme un observatoire exceptionnel et un verrou stratégique, la Butte de Vauquois a été le théâtre de combats meurtriers pendant quatre ans. Pour la seule année 1915, huit mille de nos glorieux soldats y périrent. Elle est aussi l’un des symboles de la guerre des mines qui allait entraîner la disparition complète du village. Le groupe est accueilli par les guides de l’Association des Amis de Vauquois. Dès l’arrivée sur la butte, c’est un spectacle impressionnant qui s’offre aux regards des visiteurs : là où se trouvait le petit village, il ne subsiste qu’une succession de cratères géants, parfois profonds d’une vingtaine de mètres, dont celui formé par l’explosion, en mai 1916, d’une charge souterraine de soixante tonnes qui a fait plus d’une centaine de victimes côté français. On a dénombré 520 explosions de mines sur la butte de Vauquois qui a perdu 18 mètres de hauteur durant cette période de la guerre des mines. Un panneau signale l’emplacement où se situait l’église. De chaque côté du profond fossé creusé par ces explosions, les visiteurs découvrent, rapprochées d’une trentaine de mètres seulement et se faisant face, les premières lignes de tranchées françaises et allemandes. Après avoir été répartis en trois groupes et reçu leur équipement comprenant un casque blanc de chantiers en plastique et une lampe torche, les visiteurs précédés des guides se sont engagés en file indienne pour visiter une partie du réseau des galeries souterraines creusé dans la gaize, une roche sédimentaire tendre, mais compacte. Sous terre, c’est une véritable caserne qu’ils découvrent, sous forme d’un enchevêtrement de galeries basses et étroites, étagées sur différents niveaux et jalonnées d’excavations exiguës destinées à un usage particulier : cuisine, chambrées, infirmerie, dépôts, centrale électrique, poste de commandement…
Les techniques de l’extraordinaire lutte souterraine à laquelle se sont livrés Français et Allemands pendant quatre ans leur sont expliquées. C’est de la guerre des mines dont il est question. Les sapeurs français du génie creusent jusqu’à être sous les galeries allemandes, placent un fourneau d’explosifs de plusieurs tonnes qu’ils font sauter. L’explosion donne le signal de l’attaque en surface. Du côté allemand on utilise la même technique. Pour ne pas se faire surprendre, on met en place des systèmes d’écoutes qui doivent permettre d’intervenir avant que l’ennemi ne fasse sauter son fourneau de mine. La guerre a ainsi transformé la Butte de Vauquois en une véritable termitière : puits, galeries, rameaux de combat et sapes nécessaires à la mise en œuvre de la guerre des mines qui s’étirent sur une vingtaine de kilomètres, mais aussi de véritables casernements aménagés.
Cette visite impressionnante a été sans conteste le point fort de la journée. Elle a révélé à la fois l’organisation structurée des installations souterraines et de mesurer les conditions effroyables dans lesquelles les poilus se sont battus et tentaient de survivre.La visite terminée, les participants se sont rassemblés au pied du mémorial, moment choisi par Christian Tarantola pour retracer la violence des combats pour la conquête de la butte et préciser les circonstances de la mort de Marcel Parisot (voir sous le texte).
C’est ensuite dans le recueillement et en présence des drapeaux de quatre associations d’anciens combattants et d’un figurant portant la tenue et les équipements d’un combattant de la Grande Guerre qu’un hommage a été rendu aux victimes des combats à Vauquois et plus spécialement à Marcel Parisot.
Après avoir repris des forces, le groupe de visiteurs a ensuite consacré la fin de l’après-midi à la visite du Mémorial de Verdun à la fois témoignage de la bravoure des poilus et évocation de leurs souffrances, puis à un arrêt au fort de Froideterre, clé du dispositif français à Verdun qui a joué un rôle crucial durant l’été 1916 et aux Quatre Cheminées. En résumé, une journée bien remplie et chargée d’émotion. Un parcours historique exceptionnel sur une terre de mémoire qui porte encore les stigmates de la Grande Guerre. Des visiteurs particulièrement intéressés qui ont apprécié les explications de leur accompagnateur, Christian Tarantola qui a su, tout au long de la journée, transmettre sa passion et captiver un auditoire attentif.
Marcel Parisot :
Originaire de Docelles où son père tenait une épicerie, Marcel Parisot se destinait aux études d’ingénieur dans le textile. À la guerre, il est appelé au 1er régiment du génie. À la fin de l’été 1914, il est en Argonne avec son corps, le 1er régiment du génie. Les troupes allemandes viennent de s’emparer de la butte de Vauquois dans le but d’encercler Verdun. C’est une position importante que les Français se doivent de reprendre. Les vagues d’attaque successives qu’ils lancent jusqu’en février 1915 restent sans succès. Les pertes sont énormes. Alors qu’il est à l’instruction des pionniers à l’arrière, Marcel Parisot se porte volontaire pour accompagner l’infanterie dans la grande attaque envisagée par le haut commandement. Il veut « venger son pays ». Cette attaque a lieu le 28 février 1915. Au cours de l’assaut, Marcel Parisot est tué d’une balle en plein front. L’ennemi parvient à rester sur sa position, mais l’attaque a fini par épuiser sa résistance. Une semaine plus tard, les troupes françaises prennent pied sur la butte. . Ils occupent le versant sud et les Allemands le versant nord. La guerre des mines commence. Une citation a été attribuée à Marcel Parisot : « Parisot Marcel, sapeur mineur. A demandé à faire partie du détachement de sapeurs accompagnant une colonne d’assaut. A été tué au moment où il contribuait à la capture de plusieurs prisonniers »
Remerciements à Yvan Nourdin pour ce texte et les photos.
22:01 Publié dans Juste un peu d'histoire-géo | Imprimer | Facebook |
08/11/2008
Bruyères : Cent vingt-trois noms sur le granit
Mardi 11 novembre 08 après l'office religieux à 10 h ce sera dès 11 h l'occasion de remémorer l'Armistice de 1914 - 1918. Sur l'esplanade du Souvenir, l'appel aux morts concernera cent vingt-trois Bruyèrois victimes de guerre. Le nom d'Henri-Joseph Marchal mort pour la France a été ajouté à la longue liste des disparus de la Grande-Guerre.
Désormais, une stèle rappelle aussi les disparus en Indochine.
Nombreuses familles retrouveront là le patronyme d'un ou plusieurs de leurs enfants.
Morts pour la France en 1914 - 1918 :
René Marie Amet, Charles Gustave André, Jules Charles André, Victor Aubert, Emilien Beaudoin, Pierre Beonard,
Marie Paul Bexon, Charles Henri Brant, Louis Bourcin, Valérie Chaudeur, Joseph Chevalier, Charles Christophe,
Henri Christophe, Jules Didier, Camille Durin, Emile Foignant, Paul Fleutiaux, Paul Forwengler, Paul Frenot
Charles Galland, Alexis Gavriat, Maurice Grandclaudon
Jules Grandjean, Georges Paul Golle, Albert Guittard
Louis Georges Henry, Pierre Henry, Achille Holstein,
Charles Humbert, François Humbert, Léon Humbert, Albert Jacob, Paul André Jacques, Paul Jeudi, Jules Joseph Lecomte, Paul Lecomte, Gaston Levy, Henri Mandement,
Charles Louis Mangin, Charles Léon Mangin, Eugène Mangin, Paul Mangin, Henry Joseph Marchal, Gustave Melh
Léon Mercier, Henri Merlin, Henri Mercier, Charles Eugène Miche, Pierre Michel, Albert Michelon, Joseph Moulin, Henri Mortagne, Alphonse Magnier, François Mourant, Eugène Muller, Jean Perin, Remy Perin, Georges Pierrot, Abel Remy
Julien Rivière, Auguste Rosa, Henri Honoré Siatte, Paul Sonrier, Joseph André Thiriet, Marie Albert Thomassin
Claude Tissot, Auguste Paul Uhl, Albert Valantin, Albert Vallance, André Georges Valance, Henri Vannier
Joseph Charles Vaune, Emile Gaston Villaume
André Nicolas Villemain, Frédéric René Villemin
Ferdinand Vincent, Ernest Panighini, Henri Franck
Henri Favon.
Militaires 1939-1945 : Antoine Zerbini, Georges Antoine, Charles Bailly, Marcel Bontems, Roger Badonnel, Raymond Charbonnier, Gaston Colet, Louis Creusot, Fernand Geoffroy, François Chonavey, Reginald Chonavey, Robert Jeanblanc, André Mandra, Pierre Magrot, Henri Ribigo, Marcel Thomas, François Tomasina, Raymond Vouaux.
Déportés 1939 - 1945 : Henri Bernard, Jules Bicker, Maurice Chapuy, Marceau Georges, Raymond Germain, Léon Geismar
Madeleine Geimar Madeleine, Simon Meyer, Paul Payeur
Georges Pecheur, André Picard, Rosette Simon, Zoé Weill
Eliane Weill, Marcel Weill, Cécile Weill, Michelle Weill.
Indochine 1946 -1954 : Jules Capelle, Michel Chonavey, Albert Idoux, Albert Martin, Antoine Martinez, Georges Paradis.
AFN 1952- 1962 : Jean Quintin, Jacques Petitjean, Jean Rohr.
Cérémonies de l'Armistice
Les commémorations de l'Armistice se dérouleront le mardi 11 novembre 08 selon le programme suivant :
10 h : office religieux en l'église paroissiale ; 11 h, rassemblement et formation du cortège devant l'Hôtel de Ville, défilé avenue du Cameroun, cérémonie sur l'esplanade du Souvenir ; 11 h 30 cérémonie au carré militaire du cimetière communal ; 12 h, réception au grand salon de l'Hôtel de ville, vin d'honneur.
08:25 Publié dans Juste un peu d'histoire-géo | Imprimer | Facebook |
29/07/2008
Amitié franco-américaine
Gérôme Villain et Hervé Claudon, deux jeunes hommes du secteur bruyèrois sont de retour d'Amérique.
Les 18 et 19 juillet dernier s'est déroulé sur la base militaire du Camp Mabry à Austin au Texas un symposium sur le « Bataillon Perdu » de Bruyères-Biffontaine, l'une des dix plus grandes batailles du dernier conflit mondial. Des Vosgiens, Gérôme Villain et Hervé Claudon étaient présents, invités par Patti Stickle - l'une des responsables de l'association de la 36ème Division d'Infanterie US - pour représenter la France dans cette manifestation regroupant des vétérans, historiens ou intéressés venus de tous les Etats-Unis. C'est grâce à leurs travaux de recherche sur l'histoire de la libération entre Remiremont et Bruyères et la récente découverte par Gérôme de deux réservoirs auxiliaires d'avions américains P-47 largués fin octobre 1944 sur le site du Bataillon Perdu qu'ils furent conviés à cette manifestation. Les deux containers furent largués dans Le but d'apporter des vivres, médicaments, piles et munitions en attendant d'être secourus par les soldats d'élite japonais-américains du 442 RCT au prix de pertes considérables. Ces deux objets furent ensuite gracieusement rapatriés par la société de transport américaine Fedex jusqu'au musée de la 36ème Division d'infanterie US basée à Austin.
Photo Musée 36th Austin
Ces deux pièces de collection furent le point de départ de cette manifestation au Texas. Pour cette action, Gérôme Villain s'est vu remettre par le Lieutenant Général Charles G. Rodriguez, Adjudant Général de l'Etat du Texas - le plus haut gradé de la Garde Nationale du Texas et commandant des forces militaires de cet état - un aigle en Bronze et un certificat d'appréciation, signes de reconnaissance de ses efforts pour l'enregistrement de l'histoire de la 36ème Division d'Infanterie US. Le Major General John T. Furlow, son assistant remit également une médaille aux deux français en témoignage de gratitude pour leurs travaux.
Lors de la cérémonie, les hôtes français ont successivement lu en français des messages de sympathie adressés par les Communautés de Communes de la Vallée de la Vologne et de Brouvelieures, ainsi que par la mairie de Bruyères. Ils furent ensuite transcris par Eileen Roulier-Shima, véritable ambassadeur de la France dans son pays. Ils ont également offert au musée d'Austin une lampe en lithophanie créée pour la circonstance par les Ets Grandidier de Cheniménil afin d'illustrer le savoir-faire local. Cela permit aux nombreux américains présents de considérer que l'intérêt français envers leurs libérateurs était toujours présent. L'un des intérêts majeurs de ce symposium était de démocratiser le sacrifice des nisei - américains d'origine japonaise - qui souhaitèrent affirmer leur loyauté envers leur nouveau pays alors que leurs parents étaient internés en camps de détention dans le désert de l'Arizona suite à l'attaque japonaise de Pearl Harbor. C'était, selon Terry Shima - président de l'association JAVA qui regroupe des vétérans du 442 RCT - la première fois qu'une reconnaissance de cet ampleur avait lieu. Cette prise de conscience fut accentuée par la présence des deux vosgiens appuyée par celle d'Elisabeth McKay - présidente de l'Alliance française à Houston - et de quelques français résidents aux Etats-Unis. C'est pourquoi Terry Shima leur remit - ainsi qu'aux deux organisateurs de cette manifestation - un symbole d'amitié matérialisé par le précieux insigne du 442 RCT. Le slogan « Vive la France » fut alors crié et applaudit dans la salle sous la présence côte à côte des drapeaux français et américains.
La tête pleine de souvenirs, Gérôme et Hervé quittèrent le Texas avec un message d'amitié et un présent pour les Vosges offert par les américains. Ceux-ci seront officiellement présentés lors d'une prochaine cérémonie à Bruyères.
Remerciementq à Hervé Claudon et Gérôme Villain pour l'information et les photos
20:20 Publié dans Juste un peu d'histoire-géo | Imprimer | Facebook |
17/07/2008
Gérôme Villain et Hervé Claudon au Texas
Ces 18 et 19 juillet 08 un symposium rassemble des spécialistes de l'histoire à Austin au Texas. Il s'agit d'évoquer le Bataillon Perdu de Bruyères-Biffontaine dans les Vosges. Et donc là, l'une des dix plus grandes batailles du dernier conflit mondial. C'est principalement grâce au travail de Gérôme Villain de la région de Bruyères dans les Vosges qui, grâce à l'étude et au décodage d'archives américaines d'époque, repéra des containers ayant servi à la survie du bataillon encerclé par l'ennemi que se fait cette avancée.
Avec Hervé Claudon du même secteur, ces deux passionnés d'histoire orchestrent ensuite la campagne française pour l'obtention d'un timbre édité par la poste américaine à l'effigie des 442ème Régiment de combat et 100ème Bataillon de « nisei », des soldats américains d'origine japonaise employés comme troupes d'élite auprès de la 36ème Division d'Infanterie américaine qui, au prix d'un lourd sacrifice, percèrent les lignes ennemies pour libérer les soldats encerclés. Suite à ces actions d'éclat, ce régiment est aujourd'hui le plus décoré de l'armée des États-Unis. Cette campagne recevra en France comme à l'étranger de nombreux appuis politiques ou particuliers avec au premier chef, celui du Président de la République Française par le biais de son Directeur de cabinet : un message de soutien qui donne aujourd'hui outre-Atlantique un impact significatif de la France pour ses libérateurs.
Gérôme et Hervé font ensuite venir et accueillent William Tucci, un dessinateur de New York dont l'œuvre est traduite en quatre langues et éditée à plus de trois millions d'exemplaires dans le monde. Cet artiste crée actuellement une bande dessinée sur ce fait historique du Bataillon Perdu. Un album dont la sortie en anglais est prévue en fin d'année et en français au cours de l'année suivante. William Tucci s'est rendu sur les lieux de la bataille sous le regard des médias écrits et télévisuels. Il a également rendu de multiples hommages à ses pères morts sur le sol de France. Il est aujourd'hui nommé Ambassadeur de la région de Bruyères par la Communauté de Commune de la Vallée de la Vologne. Il sera l'un des invités vedette de ce symposium à Austin. C'est pour remercier leur travail quotidien et leur implication dans ce devoir de mémoire que les dirigeants de la 36ème Division d'Infanterie américaine d'Austin et de San Antonio invitent Gérôme Villain et Hervé Claudon à venir représenter la France à ce symposium du Bataillon Perdu d'Austin.
Les associations françaises locales et les sympathisants français fêtent l'évènement :
Contacts : Gérôme Villain : gerome.villain@wanadoo.fr
Remerciements à Hervé Claudon et Gérome Villain pour cette info
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04/07/2008
Un peu d'histoire
Des écclésiastiques
Plusieurs gens d'Église se firent remarquer à différents degrés. Parmi ces ecclésiastiques, on cite d'un père médecin, les abbés Didelot. Nicolas-Antoine Didelot, né en 1763 à Bruyères devint vicaire de Remiremont. Triste sort, en 1794, il fut l'un des 11 guillotinés vosgiens envoyés à l'échafaud par le tribunal de la révolution. Son frère aîné, Pierre-Gabriel né à Bruyères en 1757 eut plus de chance. Également vicaire de Remiremont, il dédaigna le serment constitutionnel. Il quittera la France pour le Luxembourg, la Belgique, la Bavière, la Pologne. Il sera fait curé de Pouxeux en 1816. Il écrira de précieux manuscrits relatifs aux Vosges.
L'abbé Jean-François Georgel, né à Bruyères en 1731. Une rencontre avec le cardinal de Rohan lui permit de devenir vicaire de l'archevêché de Strasbourg et administrateur de l'office des Quinze-Vingts. On ignore son rôle exact, mais il sera impliqué dans l'affaire du collier de la reine. Tout comme son ami le prince de Rohan, l'abbé Georgel sera disgracié. Exilé dans le Perche, il sera autorisé à finir sa vie à Bruyères. Il laissera des écrits sur la révolution.
Né en 1661 à Vauvillers Jean-Claude Sommier fut nommé curé de Champ le Duc en 1696. Il se fit remarquer par ses oraisons, dont celle de la princesse d'Autriche, duchesse de Lorraine, Marie Eléonore, mère du Duc Léopold. Le pape Benoit XIII confia l'administration de la paroisse de Champ à l'abbé Sommier. L'ancien château d'architecture lorraine devint maison curiale. Le pape le nomma en 1725 archevêché de Césarée et signe d'estime procéda lui même à la consécration.
07:30 Publié dans Juste un peu d'histoire-géo | Imprimer | Facebook |