Un peu d'histoire (04/07/2008)
Des écclésiastiques
Plusieurs gens d'Église se firent remarquer à différents degrés. Parmi ces ecclésiastiques, on cite d'un père médecin, les abbés Didelot. Nicolas-Antoine Didelot, né en 1763 à Bruyères devint vicaire de Remiremont. Triste sort, en 1794, il fut l'un des 11 guillotinés vosgiens envoyés à l'échafaud par le tribunal de la révolution. Son frère aîné, Pierre-Gabriel né à Bruyères en 1757 eut plus de chance. Également vicaire de Remiremont, il dédaigna le serment constitutionnel. Il quittera la France pour le Luxembourg, la Belgique, la Bavière, la Pologne. Il sera fait curé de Pouxeux en 1816. Il écrira de précieux manuscrits relatifs aux Vosges.
L'abbé Jean-François Georgel, né à Bruyères en 1731. Une rencontre avec le cardinal de Rohan lui permit de devenir vicaire de l'archevêché de Strasbourg et administrateur de l'office des Quinze-Vingts. On ignore son rôle exact, mais il sera impliqué dans l'affaire du collier de la reine. Tout comme son ami le prince de Rohan, l'abbé Georgel sera disgracié. Exilé dans le Perche, il sera autorisé à finir sa vie à Bruyères. Il laissera des écrits sur la révolution.
Né en 1661 à Vauvillers Jean-Claude Sommier fut nommé curé de Champ le Duc en 1696. Il se fit remarquer par ses oraisons, dont celle de la princesse d'Autriche, duchesse de Lorraine, Marie Eléonore, mère du Duc Léopold. Le pape Benoit XIII confia l'administration de la paroisse de Champ à l'abbé Sommier. L'ancien château d'architecture lorraine devint maison curiale. Le pape le nomma en 1725 archevêché de Césarée et signe d'estime procéda lui même à la consécration.