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29/12/2008

La thérapie assistée par le chien

De ses connaissances, de son amour, de sa passion pour le chien, Guillaume Bretzner a réalisé son métier d'éducateur canin. La voix, les gestes sont posés. L'homme inspire la confiance. L'animal se dirige vers lui, sans crainte. En véritable professionnel, Guillaume Bretzner donne un ordre. Clair, net, précis, sans hausser le ton. La bête trouve son maître. L'accord devient alors fusionnel et permet d'évoluer au coeur d'une démarche de respect mutuel. L'éducateur maitrise parfaitement son sujet. C'est tout naturellement qu'il s'est dirigé vers une activité qui mobilise une puissance d'énergie que l'on ne soupçonne même pas. Guillaume Bretzner développe et pratique la thérapie assistée par le chien. Ses interventions le conduisent vers des maisons d'accueils spécialisées du département, où comme à Vincey, il aborde des cas d'adultes très lourdement handicapés. L'éducateur répond sans ambiguïté aux légitimes interrogations. « Ce travail ne peut se faire qu'en équipe, en collaboration avec des soignants référents, employés de l'établissement, le personnel médical demeure toujours le patron... »
Un pluriel s'impose, Guillaume Bretzner se déplace avec ses chiens. Il s'agit de construire une écoute, d'éveiller une réaction. Même imperceptible le « miracle » espéré se produit parfois. « Donnez un chien en laisse à un handicapé, à un autiste, vous verrez... » Une émotion se dégage. PICT0595.JPG
Guillaume Bretzner pose son regard sur Canelle, une splendide femelle Léonberg âgée de 2 ans. Fascinant. Le grand et bel animal au pelage roux semble arriver là en osmose, comme une évidence. Beauty, le sympathique petit Jack-Russel de 2 ans et demi prend sa part du programme thérapeutique.
Attention, il n'est point là question de zoothérapie.

Le professionnel reste modeste. « J'arrive avec mes chiens, c'est une réalité. La personne handicapée va alors regarder, sentir, respirer. Les chiens aussi. Un échange naît. La perception de chaleur, de douceur, de toucher, le souffle de la bête... éveillent les sens. » Guillaume Bretzner n'ignore rien du travail fourni par l'animal

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« Une rencontre d'une heure avec un malade, il ne faut jamais oublier que cela représente une fatigue intense pour le chien. Nous sommes là pour l'aider, mais il fait l'essentiel. Il nous faut être tous dans un état d'esprit optimal. Après le chien est lessivé jusqu'au lendemain ! » On a encore envie d'entendre le professionnel décrire ce métier si proche de l'être vivant. Le savoir-faire est certain, la passion fédère des réussites quelques fois inattendues. Il arrive que le chien prenne une initiative, d'instinct. Le personnel soignant se tient à disposition. L'homme conserve le contrôle. Il laisse alors faire la bête qui par exemple se dirigera d'elle-même vers un malade plutôt qu'un autre. L'invitant au réflexe, à la curiosité, au mouvement, au jeu... « C'est une bouffée de joie, de plaisir, d'émerveillements... des liens se tissent... »
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Le patient est protégé, respecté, aucune angoisse ne se développe. La fierté de l'animal n'est jamais mise à mal. Tout semble alors possible autour d'une philosophie du chien, partenaire du travail de thérapie.

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12/12/2008

Bois de Champ : pour des barrières de sécurité en bois

La succession d'accidents à Bois de Champ et sur les deux cotés du Haut-Jacques provoque des réactions.
Un lecteur " d'AVISON, autrement " veut être constructif. Il propose de placer des glissières en bois. Et, de lancer une consultation auprès de la population pour en débattre.
" Le long des routes se trouvent des barrières de sécurité. Elles sont métalliques (95 %), en bois pour le reste. Dans une région où les ressources en bois ne manquent pas pour le moins, dans une région qui a capacité touristique , dans un pays qui initie l'écologie dans le monde, il me semble bon que ces barrières deviennent en règle générale en bois (à 95 %) . Si je suis un lobbyiste pour cette cause, je n'ai aucun intérêt particulier à cela. Aprés les accidents qui se sont produits sur le territoire de Bois de Champ, de nouvelles barrières seront installées. Il me semble utile de militer pour qu'elles soient en bois."

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