La Girafe, Avison-Autrement

Le décès de monsieur Jean Pasi survenu à l’âge de 76 ans est appris avec tristesse. Né à Châtel sur Moselle en 1937, il est le cadet d’une fratrie de trois enfants élevés à Fiménil par leur mère Denise Gros, veuve de Bortolo Pasi, leur père. Orphelin éveillé il est brillamment reçu au Certificat d’études à Fiménil. À 14 ans, il commence son apprentissage au garage de Pierre Digout à Bruyères et obtient les CAP de mécanique et d’électricité avec mention.

A 19 ans, il s’engage volontairement comme militaire pour 2 ans en Allemagne, maintenu sous les drapeaux, il en sort Maréchal des Logis instructeur. Le 21 octobre 1963, il se marie à Champ le Duc avec Jeanine Claudon, la femme de sa vie pendant presque un demi-siècle. Ils devaient fêter leurs noces d’or cette année.

Cette même année, « Pélot » Digout lui passe le volant et il reprend le garage réparation auto et carrosserie de son mentor, qu’il développe avec l’appui sans faille de son épouse tout au long de son activité. Il exerce sa profession pendant 31 ans en faisant partager à ses ouvriers son goût du travail bien fait et de l’accueil des clients dont il disait souvent, de nombre d’entre eux devenus des amis, qu’ils lui manquaient. Il transmet à son tour les commandes à l’un de ses ouvriers de confiance, gérant toujours l’entreprise. Son activité prenante ne l’empêche pas de s’investir pour la vie citoyenne : il est conseiller municipal pendant 6 ans, membre associé à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Épinal et délégué consulaire de 1983 à 1994. Il milite également dans la vie syndicale pour la défense des artisans et commerçants et s’engage sur le terrain pour y traduire ses convictions politiques.

De son union avec Jeanine, sous le signe fort de la valeur familiale naissent 3 enfants : Jean-Marc, Marie-Claire et Jean-Claude et 4 petits-enfants, Rémy, Charlély, Théo et Charline auxquels il sait communiquer, avec son brin de bonne humeur, l’importance de la pérennité des liens familiaux. Il les aimait très fort et était fier de cet échange oral intense, réel et partagé jusque dans ses derniers moments. Le courage ne lui a pas manqué devant sa maladie. Sa famille, éprouvée par sa disparition est fière de l’homme qu’il a été et qui se perpétue au travers des valeurs de vie qu’il a su transmettre.

Sincères condoléances à ses proches. 

Un dernier hommage lui sera rendu en l’église de Champ le Duc, ce mercredi 09 octobre à 14h30