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09/12/2012

Brouvelieures : Les animaux rêvent eux aussi de Noël

artimage_384516_3061874_201011245741911.gifLa neige est tombée, tout est blanc sur le Val des Oiseaux à Brouvelieures où la SVPA invite à partager un peu de la vie du refuge et de participer au Noël des animaux. Accompagné du maire de son village, un jeune homme vient récupérer ces deux chiens. Ils ont trouvé asile après une fugue. Tout le monde est content. Les chiens manifestent aussi leur joie.

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Récemment, un autre propriétaire avait eu la tristesse de se voir dans l'obligation de se séparer de ses deux chats. Cela peut arriver. Sa situation ayant changé, tout heureux, il a est venu récupérer ses bêtes. Deux jolies histoires, mais qui hélas se révèle des exceptions, lointaines du quotidien. DSC_0538.JPG

Actuellement, 156 chiens et 180 chats de tous poils sont hébergés. Garfield, un superbe chat persan a été abandonné par son maître. Garfield vient de subir une stérilisation. Tranquille, dans l'espace qui lui est réservé, ce bon gros matou se repose. Peut-être qu'il observe les visiteurs dans l'espoir de trouver une nouvelle famille.

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Des sociétaires, des sympathisants et amis de la SVPA, viennent aux nouvelles. « Nous recevons toujours du monde, mais nous enregistrons de moins en moins d'adoptions... De plus, les animaux restent ici beaucoup plus de temps qu'avant. Des années parfois et ce qui est inquiétant c'est que ce phénomène est grandissant. Il y a encore quelque temps, nous faisions vacciner un animal et il partait rapidement. Maintenant, il nous faut subir le prix des rappels, ce qui avec la nourriture et les soins augmente la part des frais à notre charge » explique Édith Quié.

La directrice du refuge constate aussi une « mode » qui consiste pour beaucoup à acheter des animaux de race à prix élevé sur internet ou dans des animaleries. « Certains foyers sont propriétaires de deux, voire trois ou quatre chiens avec pédigrée. Nous venons d'accueillir les chiens d'une famille éclatée, dont les quatre chiens vivaient en cage ! Ce sont des bêtes qui chacune ont été achetées aux alentours de 700 €. Dans l'appartement, il y avait aussi des chats et des oiseaux ! » Très maigres lors de leur arrivée, Irac, Cooky, et compagnie étaient recouverts de vermines. Toilettés, ils reprennent des forces.

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Deux policiers arrivent de Remiremont, ils tiennent un chien récupéré errant en laisse. Édith Quié tente d'identifier l'animal en sondant les fichiers. Des coups de fil signalent des vaches, des chevaux... au parc et sans abri.

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Le soir tombe sur le site où un couple s'attarde à offrir des douceurs aux chiens.  Un groupe de marcheurs rentre de promenade. Comme cela se fait ici, ces personnes ont pris un toutou qu'ils « parrainent » en laisse, histoire de lui offrir une petite balade. On se réchauffe en buvant un café, en mangeant une gaufre faite et cuite maison.

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Tous les dons sont bienvenus. Il est possible d'aider la SVPA en apportant un peu de shampoing pour chiens, des produits de nettoyage, des sacs-poubelle, de la litière pour chats, des timbres pour les correspondances... Ou encore en achetant un ou plusieurs objets exposés dans la grande salle d'animation où se tient une belle brocante. Neuf salariés, des bénévoles, la SVPA se donne beaucoup de mal pour accomplir son travail, elle a besoin d'être encouragée, épaulée.  Pas d'animaux au pied du sapin, mais qui sait un vrai coup de coeur...

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Le refuge de la SVPA est ouvert au public, pour connaître les horaires, tel. 03.29.50.21.32 

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