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07/07/2009
Bruyères-Vielsalm : c'est de l'or !
Salmiens et Bruyèrois se faisaient une joie de célébrer l'événement en ce jour cinq juillet de l'an deux mille neuf. Oyez, les noces d'or du jumelage entre la ville française de Bruyères en Vosges et celle de Vielsalm en Belgique resteront dans les annales d'une histoire officiellement débutée le cinq juillet mille neuf cent cinquante-neuf ! C'est donc pile-poil cinquante ans après jour pour jour, la ratification du traité d'amitié entre les deux cités par MM Bodson, bourgmestre de Vielsalm, et Drahon, maire de Bruyères que leurs successeurs s'engageaient dignement sur un même chemin. Un tel anniversaire valait bien tout un week-end à festoyer. Ce fut le cas, et l'on peut faire confiance aux amis belges pour ne pas lâcher d'un pouce les réjouissances. La délégation arrivée en bus dès samedi matin ( quelques-uns avaient pris un peu d'avance en débarquant la veille et même avant) était donc fin prête pour se régaler de la musique servie en soirée par l'orchestre alsacien de Mrs Friess pour une fête de la bière musicalement fort réussie. Ceux qui se couchèrent au petit matin eurent probablement besoin de se secouer avant de repartir au petit trot pour cette fois participer à un bel office religieux illustré par les fanfares de la Concordia et de Bruyères. La messe terminée, la foule des grands jours se rassemblait devant l'Hôtel de Ville pour former un défilé haut en couleur, cela notamment grâce à la présence des associations locales et Belges en tenues.
Il s'agissait de rejoindre la place Stanislas.
Sur le kiosque, le renouvellement du serment de jumelage allait être prononcé et signé par le bourgmestre de Vielsalm Élie Debire et le maire de Bruyères Alain Blangy. Le premier magistrat de la cité de l'Avison, saluait l'ensemble de ses hôtes, dont le conseiller général Michel Langloix, la présidente de l'association Vielsalm-Bruyères, Ghislaine Huberty-Raskin, son homologue Gilberte Hilaire, le président de la communauté de communes de Vallée de Vologne, André Claudel, le président de la Concordia, fanfare de Salmchateau, Raymond Lemaire et ses musiciens, le président du comité des fêtes de Vielsalm Armand Cougnet, le président des « Macralles du val de Salm » Christian Charlier, l'ancien bourgmestre de Vielsalm Jacques Gennen et évidement tous les visiteurs Belges. Une pensée particulière et affectueuse allait à Marcel Remacle, grand ami de Bruyères, que personne n'oublie, qui a tant fait pour le jumelage, et dont l'état de santé interdit un déplacement.
« Ce jumelage consacre des similitudes de langue, d'environnement paysager, d'histoire et d'affinités. Son trait d'union fut tiré lors de la fête des myrtilles de 1958, sous l'impulsion du syndicat d'initiative de Bruyères, présidé à l'époque par M. Wachenthaler. Depuis des Salmiens et des Bruyèrois se rencontrent régulièrement, ici ou là-bas en Belgique... » dira Alain Blangy, visiblement heureux de ce rapprochement encore renforcé par la camaraderie développée entre des associations de Bruyères et Vielsalm. Le maire saisissait l'occasion de remercier le Cercle d'animations bruyèrois et les bénévoles qui ont permis la réussite de cet anniversaire. À son tour, Élie Deblire, qui relève d'un terrible accident de la route, et dont on se réjouit de le savoir en meilleure forme, exprimait un sentiment de fraternité, de respect et d'amitié. Ciment de davantage de compréhension et d'amour entre les peuples.
On sait que tout ou presque en France finit autour de la table. On traquait avec l'apéro, puis le déjeuner était partagé avec beaucoup de bonne humeur sous le grand chapiteau.
Des jeux de pétanque et autres sports profitaient encore à l'ambiance. C'est finalement Vielsalm qui remportait la coupe.
Quant à la prestation des deux fanfares regroupées, c'est bien simple, de l'avis général, ce fut un vrai régal !
Ici sur la photo à gauche, Raymond Lemaire.
Déjà, il fallait bien se séparer. Seule la distance éloigne Bruyères de Vielsalm. Mais les habitants des deux cités ont fait depuis longtemps mentir le dicton qui prétend « loin des yeux, loin du coeur ».
Dans le cas présent, les kilomètres ne sont que les maillons d'une chaîne d'amitié en or.
Cet or dont les carats ne se calculent pas, puisqu'ils viennent du coeur.
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