16/05/2009
Bruyères : prévenir plutôt que guérir
Qu'est-ce que l’usage simple ou nocif ? La dépendance physique ou psychique, ça commence quand ? Existe-t-il des drogues douces ? Est ce qu'il y a des drogues autorisées ? Pourquoi le cannabis est-il en vente libre dans les Pays-Bas ? Voilà, entre autres, les questions que se posent les jeunes concernant les drogues.
Afin de répondre à leurs interrogations, mais également à celle des professeurs et de préciser des informations, parfois contradictoires, véhiculées par certains médias et milieux festifs nocturnes, les membres du C.E.S.C (Comité d’Éducation à la Santé et à la Citoyenneté) du lycée Jean Lurçat ont souhaité mettre en place une information. Dans un premier temps, cette dernière était dirigée vers des élèves de premières et dans un deuxième temps en direction des membres de la communauté éducative, des séances d’information et de prévention concernant les drogues illicites. Cela avec sous la houlette de Philippe Vonthron, proviseur à Bruyères.
Les élèves ont donc participé aux ateliers de prévention mis en place par Jean-Pierre Lelarge, proviseur adjoint et Jean-Paul Jacquot, infirmier.
L'animation était confiée à Angélique Escoffier, gendarme F.R.A.D (Formateur Relais AntiDrogue) au sein de la brigade de gendarmerie de Bruyères. L’intervenante a expliqué les effets néfastes des drogues, tels que le cannabis, la cocaïne, le crack, l’héroïne ou encore le GHB appelé plus communément « rape drug » ou drogue du viol. Une dépendance physique et psychique s'installe rapidement, le besoin de drogue devient obsédant et ce qui a semblé être une expérience occasionnelle va se révéler un cercle infernal. Des substances psychoactives qui perturbent certes le cerveau, mais pour certaines d’entre elles peuvent également entraîner des arrêts respiratoires fatals .
Au cours des différentes interventions de Mme Escoffier, les élèves auront ainsi mesuré les dangers inhérents à la consommation des stupéfiants.
Des temps de paroles qui auront permis à tous ces lycée(ne)s de réfléchir sur la nécessité de se responsabiliser face à ce fléau qu’est la toxicomanie, car une société sans drogue n’a jamais existé. Ce fut, également, l’occasion de faire un rappel à la loi. Et de préciser la législation en vigueur.
À l’issue de cette action, le médecin scolaire et l’infirmier de l’établissement restaient à la disposition des familles dans le cas où elles auraient besoins de renseignements complémentaires. Des documents d'informations étaient également offerts. Cela dans le but de toujours mieux faire toucher du doigt les dangers de cette saleté qu'est la drogue.
Remerciements à l'infirmier Jean-Paul Jacquot pour les renseignements.
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