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08/01/2012
Vosges 2012 : les voeux du député Gérard Cherpion
Des réformes pour ne pas laisser la France s'enliser et subir
Traditionnels et crise oblige, sans grand tralala, la série des voeux des autorités démarrait à la salle polyvalente de Sainte-Marguerite par ceux du député Gérard Cherpion. De nombreux maires, dont Roland Bedel, hôte du jour, délégués des communautés de communes, conseillers généraux, représentants de l'État... composaient un aréopage d'invités attentifs aux propos du parlementaire de la deuxième circonscription. Gérard Cherpion évoquait les mouvements enregistrés au cours de ces derniers mois dans les pays arabes et les changements de données politiques après la chute de dictateurs qui jusqu'ici paraissaient indéboulonnables. Soulignant l'action de la France pour soutenir un retour vers la sérénité, le député voit là une source d'espérances et d'ouverture vers la démocratie.
2011 restera très certainement dans les annales comme une année difficile sur le plan européen et mondial. Gérard Cherpion soulignait toutes les difficultés de la France à résister. « La finance a pris le pas sur l'économie réelle et l'industrie... » Les réformes engagées par le gouvernement donnent du grain à moudre de droite comme de gauche. « En matière de retraite, nous sommes le pays où l'âge de départ à la retraite est le plus bas. Nous avons également un temps de travail inférieur aux autres États. Le budget de la sécurité sociale 180 milliards d'euros est le plus fort d'Europe... » Le député estime qu'il faut garder le cap des réformes pour ne pas subir.
Gérard Cherpion évoquait aussi la visite en septembre dernier à Sainte-Marguerite de Nicolas Sarkozy. « Une reconnaissance du travail parlementaire effectué. J'ai mis toutes mes forces dans cette loi qui porte mon nom afin de répondre aux préoccupations légitimes de nos concitoyens sur l'emploi, en prenant des mesures en faveur de l'apprentissage... » En Lorraine, on compte 7 % d'apprentis et au-delà de 23 % de contrats d'apprentissage en plus.
La Région a également été partie prenante. Le CTP devenu contrat de sécurité professionnelle permet à des licenciés économiques (d'entreprises de moins de 1000 salariés) de se former et de se qualifier. Gérard Cherpion ne manquait pas de rendre hommage aux élus qui confrontés aux marasmes sociaux se battent avec pugnacité et conviction d'aller de l'avant. Les prochaines présidentielles donneront l'occasion de s'exprimer. Le député souhaite que ce moment de démocratie se déroule dans le respect les uns des autres et que la tolérance soit de mise.
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