Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Grandvillers : Cédric Meynadier exerce son métier à La Gourmandise | Page d'accueil | Bruyères : un marché de Noël comme on les aime »

22/12/2008

SPA Brouvelieures : Max, Téquilla, Tania, Bart, Dora, Amo et les autres...

Une camionnette s'arrête lundi un peu avant midi sur l'allée du Val des oiseaux. Un homme en descend, d'un pas décidé, le regard grave, il se dirige vers le refuge. Visiblement très ému, le visiteur est reçu par Édith Quié. La directrice de la SVPA à Brouvelieures confirme une nouvelle que l'homme n'espérait plus guère. Son chien, Max, un Pékinois-Teckel, a été retrouvé ! Sans contestation possible, un tatouage à l'oreille a permis de l'identifier. L'homme n'ose encore pas se réjouir. « C'est trop beau, et, si ce n'était pas lui ? » Édith Quié se dirige du côté des chenils où le chien récupéré errant par la police rambuvetaise attend que son sort soit fixé. La porte s'ouvre... Un animal au pelage roux entre dans la pièce... C'est Max !

P1130116.JPG
La petite bête a immédiatement reconnu son maître. Le moment de surprise passé, et déjà sur le dos, Max sollicite des calins !
P1130117.JPG
Daniel Simonin, serrurier- métallier à Rambervillers explique que son chien a échappé à sa surveillance le 29 octobre dernier. Les recherches, les alertes auprès de la police, des photos et plus de 1000 affiches déposées un peu partout n'avaient rien donné.


P1130118.JPGUn harnais rouge, que Max ne possédait pas au moment de sa fugue, indique qu'il a été hébergé. Sans doute dans une bonne maison puisqu'il a même grossi ! « Dommage que les gens qui l'ont recueilli n'ont pas pensé de prévenir la SPA... » S'ils se font connaître et que tout se présente bien, ils pourront pourquoi pas adopter un animal en attente d'amis à aimer.
L'émotion est très forte. Daniel caresse son petit chien âgé de 13 ans. « C'est mon plus beau cadeau de Noël ! Je l'ai eu alors qu'il n'était qu'un chiot ! Au départ, on me l'avait vendu pour un Pékinois. Mais, c'est clair, sa mère a dû fauter avec le chien Teckel des voisins ! » Daniel Simonin s'apprête à rentrer chez lui du côté du « Ruisseau des écrevisses » à Bouligny en Haute-Saône. Là-bas, le toutou au pelage d'écureuil a ses habitudes. Histoire de quémander une friandise, il n'est pas rare qu'il aille faire un tour du côté d'une fromagerie toute proche.
Plume, le chat de la maison devrait lui aussi être heureux du retour du chien prodigue. Un complice lorsqu'il s'agit de s'élever pour piquer des provisions placées sur l'étagère. Comme dans une chanson d'Hervé Christiani qui affirme « Il est libre Max, il est libre Max Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler ! ». Daniel sourit : « il est peut-être aussi croisé avec un pigeon ! » Avant de partir, M. Simonin laisse un beau chèque au profit de la SVPA. Édith Quié qui a compté 36 abandons de chiens, et 80 de chats sur l'espace de 5 semaines en novembre et décembre reçoit là un peu de réconfort.P1130140.JPG



Les chats déferlent sur le Val des oiseaux. Edith Quié veut tenter d'enrayer une calamité qui perdure et s'amplifie
P1130128.JPG

Des vieux chiens de 12 ans et plus sont abandonnés comme des torchons sales. Deux caniches, frères vont encore arriver... et plein d'autres... Les chats semblent pleuvoir sur le Val des oiseaux. Pour remédier à une situation catastrophique, une réunion devrait bientôt rassembler les responsables locaux et départementaux.
Tout n'est pas noir. Ce week-end, 5 chiens : Téquilla, 5 mois, Tania un cocker de 5 ans dont la maîtresse est décédée, Bart, le Beauceron d'un an, Dora, le caniche de 8 mois et Amo, le Labrador de 3 ans ont été adoptés. Un chaton de 6 mois a également trouvé une famille.
Le Val des oiseaux vit au travers ses forces vives.
P1130120.JPG


De gros travaux sont en cours. Six milles euros pour l'abattage, élagage des arbres du parc, environ 12 000 euros pour la réfection, le nivellement, les drains... mis en œuvre par l'entreprise de Denis Masy, six milles euros pour l'achat de grilles avec fixations et encore mille euros pour une niche et des bancs de couchage destinés aux chiens en semi-liberté, les factures alourdissent un budget déjà serré.
Des bénévoles offrent un coup de main apprécié. Noël arrive, quatre personnes seulement de garde au refuge se partageront le travail. Édith sourit. « C'est fête, tous les chiens auront une oreille de cochon à croquer ! » Chut, c'est une surprise ! WOUAF ! :)

Les commentaires sont fermés.