Canton de Bruyères : communiqué de Christian Tarantola conseiller départemental (04/04/2021)
Trêve pascale ?
Il y a un temps où celle-ci existait, mais aujourd'hui elle ne semble plus possible . J'étais ce matin avec des parents d'élèves de l'école de Docelles ,qui protestent contre la fermeture d'une classe (ou d'un poste?) tant l'information est un peu confuse , enfin une fermeture par ceux qui ne veulent toujours pas comprendre que cela peut se traduire plus tard par celle d'une école. La duplicité s'installe lorsque l'on en connaît le mécanisme : l'administration retire des enseignants et un jour la coquille est vide et c'est le maire qui va procéder à l'acte fermant définitivement l'école.
Conseiller départemental de notre canton, j'ai voté contre la proposition de réduction au collège à qui l'on donne des heures supplémentaires en guise de compensation ;
Conseiller départemental, j'ai appuyé et appuie encore plus fortement un axe de travail que nous consacrons à toute la jeunesse dans le cadre de notre Institution.
Conseiller départemental,soucieux de l'avenir de notre jeunesse,, je ne puis accepter la mise en gestion "industrielle" de nos établissements scolaires .
Après la pandémie, nous pouvons observer les dégâts produits cette année par les conditions d'enseignement malheureusement obligatoires . Sur les élèves ,sur les enseignants ,sur les parents , les municipalités, et autres organismes périphériques .
Comme la plupart d'entre nous , à l'écoute d'un discours axé sur la jeunesse, j'ai espéré qu'enfin les mesures seraient prises pour que tout soit fait pour leur assurer une éducation encore plus à hauteur des attentes. Et aujourd'hui, plutôt que de répondre à ce beau défi, ce bel engagement, on nous répond qu'au nom d'un système fondé sur le calcul, il faut "RENDRE des POSTES ".
Alors que pouvions espérer qu'étaient entendues les demandes venant de tous les horizons que j'ai cités, c'est le contraire qui se passe.
On nous objecte le RPI (Regroupement pédagogique intercommunal). Peut-être dans certains cas ultimes ,mais j'invite celles et ceux qui le professent à se rendre le matin voir monter les petits "bouts de choux" dans les cars pour revenir le soir. Les adultes qui imposent ce système accepteraient-ils de le vivre ?
Il est temps que nous revenions à une société humaine ,offrant à nos enfants le plus que nécessaire dans ce futur déjà bien chahuté .
Dernier petit point, ma lettre à l'inspection est restée sans réponse.
Je vous souhaite à toutes et à tous de joyeuses Pâques.
C.Tarantola .
Conseiller départemental du canton de Bruyères