Saint-Dié-des-Vosges : Les cimetières, un patrimoine historique inestimable ! (07/04/2018)
Communiqué de David Valence
Les cimetières de Saint-Dié-des-Vosges, un patrimoine historique inestimable !
Les deux cimetières de Saint-Dié-des-Vosges constituent un témoignage incomparable de l'histoire de la Ville.
C'est à ce titre et avec cette conviction que la municipalité peut décider d'intervenir pour restaurer des monuments funéraires remarquables et anciens, à la valeur patrimoniale reconnue.
Lors du traditionnel hommage aux anciens maires et personnalités déodatiennes du 2 novembre 2017, David Valence et plusieurs adjoints s'étaient ainsi émus de l'état de délabrement très avancé du monument funéraire de Nicolas Philippe Guye (1773-1845).
Ce dernier est pourtant un des plus illustres édiles de l'histoire de Saint-Dié. Officier dès la Révolution française, présent à Austerlitz le 2 décembre 1805, il s'illustra surtout en Espagne aux côtés de Joseph Bonaparte, frère aîné de l'empereur Napoléon Ier, comme aide de camp, puis maréchal de camp et gouverneur de la province de Séville.
C'est à cette époque qu'il fut peint en uniforme de général de brigade par Goya, en 1810. Le tableau est aujourd'hui conservé au Musée des Beaux Arts de Virginie, à Richmond, aux États-Unis. Quant au portrait de Victor Guye, fils de Nicolas Philippe, il se trouve à la National Gallery of Art à Washington.
Ce n'est que bien plus tard et pour peu de temps du reste qu'en 1829, Nicolas Philippe Guye fut nommé maire de Saint-Dié. Il s'y était installé par amour pour sa seconde épouse, originaire de la région.
Il a donc été récemment décidé de rendre hommage à cette haute personnalité en rénovant entièrement son monument funéraire. Les inscriptions détaillant les titres de Nicolas Philippe Guye n'y étaient notamment plus lisibles. Une entreprise spécialisée de la Déodatie a été chargée par la municipalité du travail de réfection du monument, tout de grès clair.
Le coût global de cette opération délicate, compte tenu de l'âge du monument, s'est élevé à 7000 euros.
Les promeneurs curieux pourront donc recommencer à rêver à la vie aventureuse du plus illustre maire de Saint-Dié... côté beaux-arts du moins !
Les deux cimetières de Saint-Dié-des-Vosges constituent un témoignage incomparable de l'histoire de la Ville.
C'est à ce titre et avec cette conviction que la municipalité peut décider d'intervenir pour restaurer des monuments funéraires remarquables et anciens, à la valeur patrimoniale reconnue.
Lors du traditionnel hommage aux anciens maires et personnalités déodatiennes du 2 novembre 2017, David Valence et plusieurs adjoints s'étaient ainsi émus de l'état de délabrement très avancé du monument funéraire de Nicolas Philippe Guye (1773-1845).
Ce dernier est pourtant un des plus illustres édiles de l'histoire de Saint-Dié. Officier dès la Révolution française, présent à Austerlitz le 2 décembre 1805, il s'illustra surtout en Espagne aux côtés de Joseph Bonaparte, frère aîné de l'empereur Napoléon Ier, comme aide de camp, puis maréchal de camp et gouverneur de la province de Séville.
C'est à cette époque qu'il fut peint en uniforme de général de brigade par Goya, en 1810. Le tableau est aujourd'hui conservé au Musée des Beaux Arts de Virginie, à Richmond, aux États-Unis. Quant au portrait de Victor Guye, fils de Nicolas Philippe, il se trouve à la National Gallery of Art à Washington.
Ce n'est que bien plus tard et pour peu de temps du reste qu'en 1829, Nicolas Philippe Guye fut nommé maire de Saint-Dié. Il s'y était installé par amour pour sa seconde épouse, originaire de la région.
Il a donc été récemment décidé de rendre hommage à cette haute personnalité en rénovant entièrement son monument funéraire. Les inscriptions détaillant les titres de Nicolas Philippe Guye n'y étaient notamment plus lisibles. Une entreprise spécialisée de la Déodatie a été chargée par la municipalité du travail de réfection du monument, tout de grès clair.
Le coût global de cette opération délicate, compte tenu de l'âge du monument, s'est élevé à 7000 euros.
Les promeneurs curieux pourront donc recommencer à rêver à la vie aventureuse du plus illustre maire de Saint-Dié... côté beaux-arts du moins !