Bruyères : 71 après... (12/07/2015)
L'an dernier, alors que l'on commémorait le 70ème anniversaire de la libération de la France, celle de Bruyères en particulier, de nombreux américains étaient venus effectuer une sorte de pélerinage avec étape obligée au pied de l'Avison.
Ces visiteurs sont en grande majorité d'origine japonaise. Quelques vétérans ayant combattu avec le 442ème RCT faisaient partie, quand leur état de forme le permettait, de ces groupes, notamment celui qui était venu célébrer le 14 juillet (aux USA on dit "Bastille Day").
Cette année, les visites continuent à se succéder. Ils viennent en groupe, ou en couple, comme tout dernièrement.
Le 29 juin au matin, quatre membres de l'association du Chemin de la Paix et de la Liberté étaient en gare de Saint-Dié pour attendre Kimiko Miyashima et Zachary Fujimoto en provenance de Berlin.
Le 29 juin au matin, quatre membres de l'association du Chemin de la Paix et de la Liberté étaient en gare de Saint-Dié pour attendre Kimiko Miyashima et Zachary Fujimoto en provenance de Berlin.
Marie-Claire et Christian Deville, Claude et Christian Liénard ont servi de guide aux deux jeunes visiteurs avec première étape au cimetière militaire américain du Quéquement. En présence de l'assistant au surintendant, le petit groupe a assisté à la levée de la Banière Etoilée.
Le grand-père de Zach avait servi, non pas dans le 442ème RCT mais dans un régiment d'artillerie de l'US Army qui avait stationné à Deycimont et à Tendon en octobre 1944. Lui et sa compagne ont donc découvert ces deux villages, marchant sur les traces de l'aïeul 71 ans plus tard.
Ils ont également suivi leurs guides bruyèrois sur le Chemin de la Paix et de la Liberté, entre la Borne 6 sur les hauteurs de Biffontaine et le monument américain de la forêt de l'Helledraye. Une virée vers Gérardmer était également au programme.
Au matin du 3ème jour, Kimiko et Zach ont poursuivi leur périple européen vers Paris, Barcelone et Madrid, puis sont retournés aux Etats Unis. Kimiko à Los Angeles, Zach aux îles Hawaii.
Remerciements à Claude Freminet pour cet article.