Docelles : Sauvez la papetie de Docelles ! (23/02/2015)

Communiqué de Presse
 
Docelles, le 20 février 2015, 
Les salariés de la Papeterie de Docelles (Vosges) accompagnés de Monsieur Christian Tarantola, maire de la ville, se rendront  mercredi 25 février à 11 heures au siège d'UPM France,  134 rue Danton à Levallois-Perret (92300)  pour remettre publiquement la somme de 1500 euros à laquelle ils ont été condamnés par le Tribunal de Commerce en septembre 2014 au titre des frais de procédure. 
 
Ils entendent protester ainsi contre l'attitude de cette multinationale qui refuse de céder l'usine aux salariés, préférant la fermer purement et simplement, alors que ces derniers ont monté un projet de reprise en SCOP. Ils appellent ainsi à un rassemblement de solidarité devant le siège de ce groupe.
 
En janvier 2013, le groupe finlandais UPM décide brusquement de vendre l’usine de Docelles, la plus vieille papeterie de France située dans les Vosges. Quelques mois plus tard, après avoir refusé l’offre d’un repreneur, UPM annonce sa décision de fermer le site, provoquant la disparition de 160 emplois directs. 
 
Certains salariés ont monté un projet de reprise sous forme de SCOP (Société Coopérative et Participative). Ce projet se concentrait entre autres sur la fabrication de papiers d’emballage alimentaire et de papiers spéciaux destinés à la digigraphie, marchés qu’UPM avait choisi de ne pas aborder. 85 anciens salariés l'avaient rejoint, 30 personnes devaient être immédiatement recrutées. Il était prévu qu’en deux ans, les effectifs remontraient à 160 salariés.
Ce projet a reçu l'appui de l’Union régionale des SCOP, du Conseil régional de Lorraine, du Conseil général des Vosges, du cabinet du préfet. Un financement de 12 millions d'euros a été réalisé associant la BPI et deux établissements bancaires. Le projet est bouclé fin février 2014.
 
UPM avait jusqu'alors indiqué que, faute de repreneurs, il laisserait l'usine aux salariés pour un euro symbolique. En février 2014, UPM exige une offre de la part des salariés. Ceux-ci réétudient leur capacité de financement et offrent 3 millions d'euros à UPM. 5 mars 2014 : UPM refuse l'offre et indique qu'il en attend 10 à 12 millions et ce, alors qu'il n'a aucun repreneur en vue. Les salariés, n'ayant pas les moyens de financer une telle somme, ont décidé d'attaquer UPM au Tribunal de commerce et aux Prud'hommes pour non-respect des engagements. 
 
 
Contact : Nicolas Prévot - sauverlapapeteriededocelles@gmail.com – 06 85 04 76 45

05:44 |  Imprimer |  Facebook |