Bruyères : échange franco-allemand (15/04/2014)

Le lycée Jean Lurçat a noué depuis 1996 un partenariat avec le lycée de Künzelsau, une petite ville de 7 000 habitants, situé dans le Bade-Wurtemberg, à une centaine de kilomètres au nord-est de Stuttgart. Tous les ans, des lycéens de Künzelsau viennent à Bruyères. Ils logent chez leurs correspondants, des élèves de Seconde, qui se rendent ensuite en Allemagne.

Cela est encore le cas cette année, où 23 élèves de Künzelsau ont séjourné à Bruyères du 1er au 8 avril. Ils étaient accompagnés de leurs professeurs de français, Mme Luzi Gaertner-Koch et M. Wolfgang Hoff. Ils ont découvert le lycée, la ville de Bruyères et le mode de vie français. Mais ils ont aussi pu faire différentes excursions dans la région. Ainsi, ils sont allés à Lunéville, où ils ont visité le château, qui de 1815 à 1829 a été la résidence d’un prince allemand de leur région, le prince Louis-Aloïs de Hohenloe-Bartenstein, un militaire qui s’était mis au service des rois de France. Ils se sont également rendus à la sortie de la ville sur le champ de bataille du Léomont, où se sont affrontées durement au début de la Première Guerre mondiale les armées française et allemande. Les lycéens de Künzelsau et leurs correspondants français ont aussi passé ensemble une journée en Alsace. Ils ont visité le château du Haut-Koenigsbourg, un château médiéval restauré par l’empereur Guillaume II au début du 20e siècle, alors que l’Alsace était allemande.

               Photo échange Künzelsau avril 2014.JPG

Toutes ces visites ont permis aux élèves de Künzelsau de découvrir la région et les relations complexes qu’elle a entretenues dans le passé avec l’Allemagne, relations marquées par différentes guerres, mais aussi des échanges pacifiques. Aujourd’hui, la paix règne entre les deux pays et ces rencontres entre lycéens permettent de renforcer l’amitié franco-allemande et d’améliorer la connaissance de la langue du voisin. Cette connaissance est fort utile lorsqu’on sait qu’actuellement des postes de travail restent inoccupés pour la simple raison que trop peu de jeunes apprennent l’allemand dans notre région si proche de l’Allemagne.

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