Bruyères : Jean Lurçat passe 10 jours outre Rhin (10/04/2013)
Depuis 17 ans, le lycée Jean Lurçat de Bruyères entretient un partenariat avec le lycée Ganerben de Künzelsau, une petite ville du Bade-Wurtemberg, située à une centaine de kilomètres au nord-est de Stuttgart. Chaque année, des élèves des deux lycées se rencontrent.
Cette année, un groupe d'une douzaine d'élèves français de la classe de Seconde 1 s'est rendu à Künzelsau du lundi 10 au mercredi 20 mars. Ils étaient accompagnés par Dominique Perrin-Collet professeur d'allemand et Gilles Grivel, professeur d'histoire-géographie. Hébergés chez leurs correspondants, ils ont ainsi pu découvrir la vie quotidienne des familles allemandes, parfois assez différente de celle des familles françaises. Ainsi, les petits déjeuners qui comportent toujours de la charcuterie et du fromage ou les repas du soir qui sont souvent des goûters.
Les élèves ont participé à quelques cours au lycée. Ils ont réalisé avec leurs correspondants des affiches intéressantes sur l'image de l'Allemagne en France et de la France en Allemagne. Ces affiches ont été exposées lors des journées portes ouvertes du lycée de Künzelsau.
Ils ont aussi découvert la ville de Künzelsau, une ville très prospère, puisque malgré sa taille réduite, environ 9 000 habitants, elle est le siège de plusieurs entreprises très dynamiques. Les élèves ont visité la firme Ziel Abegg qui fabrique des ventilateurs. Pour tester ces derniers, l’ Entreprise possède une salle, non seulement totalement insonorisée, mais aussi bâtie sur pilotis pour ne pas ressentir les vibrations du sol.
La firme la plus importante de Künzelsau est l'entreprise Würth, leader mondial des matériels de montage et de fixations (vis, chevilles, etc.). Son fondateur, Reinhold Würth, l'un des hommes les plus riches d'Allemagne est aussi l'un des plus importants collectionneurs européens d'art contemporain. Il a fondé à Schwâbisch Hall, une charmante ville jumelée avec Épinal et située à une trentaine de kilomètres de Künzelsau, une galerie où il présente au public une partie de ses collections. Les élèves bruyèrois ont visité cette galerie, où ils ont vu une exposition sur la représentation du corps dans l'art contemporain.
Les élèves ont également eu, lors de leur séjour à Künzelsau, la possibilité de se rendre à Stuttgart, la capitale du Bade-Wurtemberg. Ils y ont visité le musée Mercedes. C'est un musée à l'architecture originale (il est de forme circulaire) qui présente non seulement les différentes voitures produites par la célèbre firme, mais les replace aussi dans leur contexte historique.
Les élèves sont allés à Rothenburg, une petite ville pittoresque, entourée de remparts. Ses maisons sont à colombages. Elle reçoit plus d'un million de visiteurs par an, dont de nombreux Japonais, qui la considèrent comme la plus jolie des villes allemandes. Mais cette bourgade ne vit pas que du tourisme. Elle compte aussi des entreprises innovantes. Les élèves ont découvert l'une d'entre elles, l'entreprise Neuberger, spécialisée dans la domotique, une technique nouvelle permettant de commander depuis un ordinateur le contrôle du chauffage, de l'éclairage, de la ventilation dans les bureaux et de plus en plus dans les maisons.
Ainsi, malgré le temps froid, qui régnait alors en Allemagne, les élèves bruyèrois ont beaucoup apprécié ce séjour. Ils espèrent que leurs correspondants allemands seront, eux aussi, très satisfaits de leur visite dans les Vosges, qui aura lieu du 3 au 9 juin.
Comme d'autres élèves ces dernières années , deux participants à l’échange avec Künzelsau, Lucie Piègle et Paul Boileau, ont décidé de retourner en Allemagne, en Rhénanie-Palatinat, pendant trois semaines du 10 au 30 juin. Ils seront de nouveau hébergés chacun chez un correspondant allemand et iront avec lui au lycée. Leurs correspondants allemands viendront à Bruyères en mai. Cet échange s'inscrit dans le cadre d'un programme franco-allemand appelé programme Schuman, du nom de l'homme politique mosellan Robert Schuman (1886-1963), qui a joué un rôle fondamental dans la réconciliation franco-allemande au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Les élèves qui participent à ces échanges sont conscients de l’utilité de ces séjours pour améliorer leur maîtrise de la langue allemande, une langue, dont la connaissance est actuellement très utile lors de la recherche d’un emploi.
Ces différents séjours démontrent bien la vitalité de l’enseignement de l’allemand à Jean Lurçat et nul doute que les futurs élèves actuellement en 3edans les collèges de recrutement sauront en profiter dès la rentrée de septembre 2013.