Bruyères : Centenaire, René Paragon rêve d’un monde de vérité (05/02/2013)
Après avoir parcouru les quatre coins de la planète, René Paragon se plaît à contempler des souvenirs rapportés de ses périples. « On peut voyager, sans sortir de son salon ! » Dans la cour de sa maison bien entretenue, un tilleul majestueux a lui aussi traversé les âges.
Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant, vous soutenez l’information et le dialogue dans le diocèse.
Natif de Gentilly, René Paragon vécut dans un foyer chrétien. « La vie était très différente, notre maison disposait de quatre étages, sans ascenseur ! Une porte donnait sur une rue traversée à un mètre par le tramway. Gosses, nous courrions après pour nous accrocher à l’arrière, et l’on sautait sur les tampons ! » L’école primaire à Montreuil, le collège Arago, puis l’École de Physique et de Chimie Industrielles à Paris lui réussirent. « J’aimais apprendre, j’attendais la fin des vacances scolaires avec impatience ! » Le jeune homme n’avait que 23 ans lorsqu’il obtint son diplôme d’ingénieur. Il intégrera alors une société parisienne de fabrication de matériel électrique de contrôle industriel. Des anecdotes, René Paragon peut en livrer des dizaines. « Je suis allé 17 fois en Amérique, la première fois je suis revenu sur le Normandie ! » En partance pour la Chine, où il devait donner une conférence en anglais sur un sujet professionnel difficile, le centenaire conte avoir ressenti une peur bleue...
Cliquez ci dessous :