Bruyères : Quatuor de Terminale littéraire au jardin des Tuileries (10/01/2013)
Juste avant les congés scolaire de décembre, trente-quatre lycéens de Première Management-Gestion et de Terminale Littéraire ont quitté les bancs de leur établissement pour se plonger dans la vie culturelle parisienne, sous la houlette de trois de leurs professeurs : M. Bossu, M. Welker et Mme Mommeja.
Le programme a commencé par une visite libre du Louvre. Munis d’un plan du plus grand musée du monde, les élèves ont pu tenter de s’approprier l’immense palais avec ses grandes galeries et ses contours pour y aller contempler ce qui les attirait le plus : leurs choix sont allés pour les uns vers les antiquités égyptiennes et grecques aux grands peintres italiens de la Renaissance, pour d’autres vers le département des arts de l’Islam. Certains ont même eu la chance de se perdre avant de comprendre la carte aux trésors qu’ils avaient en main. On a pu être parfois déçu de ne pas retrouver la très célèbre Liberté guidant le peuple de Delacroix partie pour le tout nouveau Louvre de Lens, mais dont le lycée Jean Lurçat a une très belle reproduction artistique dans la galerie de son lycée-musée.
Photo de Juliette Barré
Après avoir traversé le jardin des Tuileries et avoir admiré les grandes perspectives offertes depuis la Place de la Concorde, les lycéens étaient attendus au Palais Bourbon pour une visite guidée de l’Assemblée nationale. Grand lieu de l’histoire des derniers siècles et de notre actualité politique, le palais renferme aussi des trésors artistiques, notamment sa bibliothèque et son plafond peint par Eugène Delacroix (œuvre pour le coup impossible à faire voyager…) Trente minutes ont été passées dans l’hémicycle où le ministre du Budget Jérôme Cahuzac travaillait avec les députés de la commission des finances.
Après un dîner libre dans le quartier Saint-Michel, le groupe a rejoint le théâtre de Belleville pour assister à la représentation de la célèbre pièce de Victor Hugo, Hernani, que les élèves de Première présenteront au baccalauréat de français et que les terminales littéraires ajouteront à leur répertoire pour mieux connaître le drame romantique, lui aussi au programme cette année. Interprétée par une troupe de jeunes comédiens, la pièce a trouvé un souffle et une énergie qui a emporté l’adhésion des lycéens.
Une bonne nuit s’imposait donc dans un hôtel confortable et calme pour commencer une nouvelle journée en haut des Tours de la cathédrale Notre-Dame. Malgré un temps pluvieux et maussade, Paris à vol d’oiseau s’offrait aux regards de tous. Les 387 marches redescendues, direction le Centre Pompidou pour la visite de l’exposition Dali qui espère reconduire le record de près de 900 000 visiteurs de 1979. Artiste surréaliste, populaire, ambigu, décrié, génial (d’après ce qu’il disait de lui-même…), Dali explore les images produites par les rêves, les fantasmes et l’inconscient. Sous les formes et les couleurs claires et impeccables d’un savoir-peindre très classique, certains peuvent pourtant regretter le manque de poésie d’un art qui ne laisse pas assez de liberté et de mystère au spectateur. D’autres se plaisent à étudier comment Dali se réapproprie les grands maîtres du passé pour construire son propre univers. Là encore, les lycéens ont eu plaisir à « voir en vrai » les célébrissimes Montres molles, petit tableau lui aussi reproduit au quatrième étage du lycée.
Un quartier libre aux Champs Elysées et des dernières photos devant la Tour Eiffel ont clos le voyage. Les jambes étaient bien heureuses de pouvoir se reposer dans l’autocar du retour.