Laveline du Houx : le bonheur est dans le pré ! (14/08/2009)

Le paysage de moyenne montagne vaut déjà à lui seul le détour. Pas de heurts, pas de coupures abruptes, les vallons partagent forêts et prairies. On devine des oiseaux dans les taillis. Les chevreuils se cachent parmi les bruyères en fleurs, à l'ombre des essences forestières.  

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Sur le versant, baignée de soleil, la ferme du Grand Écart attend un nouveau groupe de visiteurs. C'est ainsi depuis le début de l'été.

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À la demande de l'office de tourisme de Bruyères, mercredi 11 août 2009 était un jour supplémentaire sur le calendrier des visites et goûter à la ferme. Le 22 juillet 2009, déjà Claude Mathieu conduisait là 76 participants. « Une majorité de touristes issus de plusieurs régions de France ! » constate le président de l'Office bruyèrois.

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Presque autant cette fois, avec des habitants de Normandie, du Nord, de Belgique et comme le montrent les plaques minéralogiques, d'autres contrées aussi. Les gens du coin sont là aussi, certains ont déjà eu l'occasion de venir, mais on aime retrouver la ferme Claudon. Un peu comme si le temps n'avait plus la loi, tout semble tranquille. Le soleil est encore haut, Monique s'affaire aux cuisines, Roger a coiffé la casquette du guide. Ghislain et Alexis, les garçons de la maison sont peut être partis aux champs. Les gosses sont impatients d'approcher les animaux.

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Ah, là ce sont des petits veaux à peine âgés de quelques jours. De grosses bottes de foin fleurent bon l'herbe sèche. Aujourd'hui, pas de démonstration d'enrubannage, car la récolte ne s'y prête pas. Mais, il y a encore bien des choses à voir ! La soixantaine de vaches vosgiennes et montbéliardes nourries sur prés apporte une belle production laitière. Ben non, ici le lait n'a pas un arrière-goût de lavande, mais de pâtures vosgiennes.

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L'installation d'une fromagerie en 1993 permet de transformer une partie du lait en fromage fermier. Roger explique la complexité des quotas. Les adultes hochent la tête de surprise. Pas simple, tout cela. 

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 Les gamins préfèrent aller voir les poules. Une véritable armée d'environ 400 poules pondeuses. Élevées la crête au grand air.

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Les oeufs ramassés sur la paille sont vendus à la ferme. Que de changement depuis l'époque de l'ancienne étable entravée et du nouvel espace avec stabulation libre et salle de traite nickel-chrome ! Pas de refus, tout ce petit monde accepte volontiers de croquer un biscuit arrosé d'un verre de sirop de groseilles ou de rosé bien frais, rafraichi dans l'eau du bassin.

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P1220692.JPGSur un banc, le grand-père explique que les abeilles raffolent de butiner la renouée. Celle-ci fleurit rose foncé et serait du Canada. Dans le ciel, trois buses tournent en rond. « Elles ne sont pas dangereuses pour les poules, elles guettent les souris ! C'est de l'épervier qu'il faut se méfier, car s'il tombe sur une poule, il la bouffe vivante ! » assure l'aïeul fort de son expérience. La pause est terminée, les hôtes du jour reprennent le chemin des prés. « On va aller voir les vaches ! »

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Tout au long du sentier, les mûres attirent les convoitises. ( oui, oui, c'est " le " Claude Viriot !) 

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 Miam, c'est qu'elles sont fameuses !

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 Roger montre la différence, « Les Vosgiennes ont une bande blanche sur dos, et plein de taches sur la tête ! Ce sont de bonnes bêtes... " À l'ouest, le soleil descend doucement.

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 Ah, mais oui il est presque 17 h 30, déjà ! C'est l'heure de rejoindre la ferme.

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La table a été dressée dans le grand hangar où séchait le tabac lorsque le Grand Ecard en produisait. La chambre d'agriculture avait proposé, Monique et Roger avaient bien voulu essayer. L'expérience tentée en relation avec la Seita a été abandonnée partout dans les Vosges, il y a plus d'une décennie. Pas suffisamment concluant pour trop de travail, et beaucoup de difficultés.

 À taaaaaaaaable !

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On se réjouit d'avance, et on a raison, car les énormes saladiers de salade vosgienne, le fromage maison, la tarte aux fruits font toujours le bonheur des grands et petits appétits aiguisés par deux bonnes heures de marche en pleine nature. Comme dit Roger » Y' a quelque chose dans l'assiette ! « Effectivement, on entend plus que le bruit des couteaux et des fourchettes... Ben oui, c'est cela aussi nos Vosges !

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Prochains goûters : mardi 18 août, dimanche 23, mardi 25 et jeudi 27 août 2009 ; dimanche 6 septembre 2009. 

Pour réserver, téléphonez au moins un jour avant la date du goûter chez Monique et Roger Claudon au tél. 03.29.66 66.90 ou encore au 03.29.37.65.35. Participation aux frais : adultère 8 € ; enfant de moins de 10 ans 5,50 €. 

Remerciements à l'office de tourisme de Bruyères qui a fourni la photo de groupe. 

Et pour le plaisir une belle photo printanière envoyée à la girafe par Hervé Claudon. :-)

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