Bruyères : rien de grave (10/05/2009)
La présence samedi 9 mai 2009 vers 21 heures et cela durant plus d'une heure devant la Pharmacie Chabrier avenue du Cameroun de plusieurs véhicules de pompiers, de nombreux hommes du centre de secours bruyèrois, des gendarmes de la brigade locale et du maire Alain Blangy pouvait laisser craindre un sinistre, voire un accident. Il n'en était rien. Alors que se passait-il donc ? Le commandant Miller, chef de colonne, assisté du chef de groupe Jean-Louis Collignon mettait là en place une procédure de sécurité. On remarquait notamment la présence sur les lieux d'un véhicule de dépollution spécialement affrété depuis Epinal.
En fait, un produit un peu inquiétant avait été récupéré par la Pharmacie Chabrier. Il s'agissait d'une très ancienne boite datant de soixante-dix ans. Peut- être un vieux médicament rapporté par un client. En tous les cas, l'oeil vigilant et professionnel d'une pharmacienne avait remarqué une indication d'une contenance infinitésimale de radium. Autrement dit, la boîte était porteuse d'un tout petit peu de radioactivité. Même au plus près du produit en question, les appareils de mesures apportés par les pompiers ne détectaient quasiment rien. « Aucun danger, aucun risque » rassure le commandant Miller. Le chef de colonne rappelait encore que l'on peut détecter de la radioactivité à l'état naturel par exemple dans la pierre des Vosges. Et, qu'il n'a donc là absolument aucune crainte à avoir. La méthode employée entre dans le cadre de la législation. Si faible soit la dose, elle est traitée avec le plus grand soin. Une entreprise agréée aura la charge de la traiter dans les règles imposées. Donc, tout le monde peut dormir sur ses deux oreilles, il n'y a là aucun danger.