Biffontaine : béni soit le sel ! (18/01/2009)
Bien qu'un peu moins nombreux que l'an dernier à même époque, car certainement bien peu enclins à sortir dimanche 18 janvier 2009 sous les éléments déchainés, les paroissiens n'avaient tout de même pas manqué le rendez-vous de la Saint-Antoine et de la bénédiction du sel. La très ancienne coutume remise d'actualité par l'abbé Arnauld Meyer, évoque Saint Antoine l'Ermite, encore appelé Saint-Antoine le Grand, au pied duquel un porc symbolise le démon.
Gros ou fin, rose ou blanc, le sel de table est là apporté par chacun. Il servira en cuisine tout au long des mois.
Distribution dans les rangs de l'église de pain béni pour tous
Fidèle parmi les fidèles, Monique fait partie de ces bénévoles sur lesquels, l'abbé peut compter pour rendre coquette la petite église construite en 1778, abimée pendant la guerre, puis restaurée en 1948. D'ailleurs, à ce propos, Arnauld Meyer et ses ouailles se réjouissent. Cette année, il est prévu de restaurer un petit autel, et de rendre à l'orgue un souffle nouveau.
La crèche de Noël brille encore sous les étoiles des sapins qui l'entourent. Un ange attend un peu de monnaie. Les enfants de choeur invitent à la communion. L'office religieux s'achève. C'est curieux comme le temps qui semblait s'être arrêté juste un moment finalement passe très vite.
Déjà, chacun récupère son sel, maintenant béni. De petits sacs de sel en main, les gens commencent à sortir. La messe est finie.
Près de la lourde porte de bois qui va se refermer pour quelques jours, Arnauld Meyer salue chacun des hôtes, dont le conseiller général du canton Étienne Pourcher venu assister à l'office avec sa petite famille. Il pleut toujours des cordes, mais ce n'est pas grave. La bénédiction du sel perpétue la tradition.